Après l'université de Guelma, l'Ecole nationale supérieure de management de Koléa, le Conseil de la concurrence vient d'établir avec l'université Mouloud Mammeri de Tizi Ouzou un partenariat visant à développer des échanges mutuels en matière de recherches et de formations multiformes dans le domaine de la concurrence. Le Conseil de la concurrence engage ainsi un processus d'ouverture vers les universités et les grandes écoles qui lui permettront de maîtriser du mieux possible le droit de la concurrence et la surveillance stratégique des actes de commerce dans un contexte d'économie de marché qui, comme on le sait, exige la transparence au niveau des transactions, exclut les ententes monopolistiques et privilégie la saine compétition entre acteurs économiques et commerciaux. Les axes de coopération de l'accord-cadre conclu avec l'université de Tizi Ouzou portent principalement sur l'organisation conjointe de conférences autour de thèmes intéressant les deux parties, la réalisation d'études multiformes pour le compte du Conseil de la concurrence et la participation de spécialistes du Conseil aux jurys de soutenances de thèses ayant un lien avec le droit de la concurrence. Il est également question que le Conseil de la concurrence accueille et prête assistance aux enseignants et étudiants de cette université qui préparent des masters ou des doctorats en droit de la concurrence. De même qu'est fortement encouragée la concertation entre les deux partenaires pour proposer des sujets de mémoires de fin de cursus universitaires (masters, doctorats, etc.) en phase avec les préoccupations du Conseil et la participation des professeurs de l'université concernée aux conférences, séminaires et autres journées d'études relevant de la compétence du Conseil de la concurrence. Notons que cette convention de partenariat entre le Conseil de la concurrence et un pôle universitaire est la troisième du genre. Elle a été précédée par deux autres accords de coopérations signés respectivement avec l'université de Guelma et l'Ecole nationale supérieure de management de Koléa. D'autres partenariats avec des universités, Instituts d'enseignement supérieur et grandes écoles seraient en préparation selon Mme Abbad, chargée de la communication auprès du Conseil de la concurrence, qui précise que «l'objectif central des partenariats avec ces pôles du savoir est de diffuser et d'ancrer chez les opérateurs économiques, comme chez les consommateurs, la culture de la concurrence dans l'économie de marché que l'Algérie s'emploie à construire».
