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Humphrey Bogart
Biyouna coiffe… Khalifa
Publié dans El Watan le 25 - 01 - 2007

Apparemment, “l'affaire du siècle” qui passionne tous les Algériens ne revêt aucun intérêt pour l'Unique. Le procès Khalifa, en effet, ne figure pas, depuis son ouverture au tribunal de Blida, dans le traitement informatif de notre télé qui considère le sujet comme un non-événement au point de l'occulter totalement.
Sujet tabou s'il en est pour le petit écran, ce procès, qui est par ailleurs largement suivi et commenté par la presse écrite, confirme pour ceux qui en doutaient encore la vraie nature d'une chaîne nationale complètement introvertie, qui se dit au service du citoyen mais qui, en réalité, tourne le dos à ses responsabilités dès que l'actualité se corse un peu. On comprend donc dans quel embarras on a dû se trouver du côté du boulevard des Martyrs avec un dossier aussi lourd mais qui ne pouvait pas passer inaperçu. On a choisi par conséquent la voie la plus simple : la censure bête et méchante pour ne pas se mouiller. Etait-ce la meilleure solution ? En fait, la question n'a même pas lieu d'être posée, car si la frustration de l'opinion publique reste vive devant le vide laissé par le petit écran, ce sont les réflexes politiques et doctrinaires qui semblent avoir une fois de plus prévalu au détriment des valeurs professionnelles qui auraient gagné à s'aligner dans cette affaire d'escroquerie avec rigueur et objectivité pour mériter le respect des téléspectateurs. Personne, pour rester dans cet ordre d'idées, ne demandait à la télévision nationale de prendre position ni de se substituer au tribunal, encore moins de manipuler un procès déjà explosif pour créer encore plus de désordre dans les têtes. Il aurait suffi d'une information telle que livrée au public pour se sentir quitte avec sa conscience. Mais ce sont les non-dits qui sont terribles, car précisément, dans l'esprit des Algériens, ce qui est visible dans ce procès n'est pas forcément la bonne recette. ”A partir du moment où on a tracé des lignes rouges, dit-on, tout devient matière à spéculation.” Ainsi pense-t-on que l'affaire Khalifa, qui reste encore un gros mystère à élucider dans son organisation et son développement, ne livrera que des lampistes, du menu fretin, qui pour avoir trempé dans la corruption doit rendre compte devant la justice. Le système qui l'a produite se fera cependant un devoir de se protéger quand les éclaboussures deviendront trop encombrantes. Réaction naturelle mais qui laisse un arrière-goût amer d'incompatibilité entre les discours démagogiques militant pour une gouvernance juste, équitable, transparente dans l'intérêt des citoyens, et les actes de déliquescence qui à force de multiplication dans une certaine impunité renforcent les sentiments de suspicion. On est loin donc de l'idée d'un procès-spectacle organisé juste pour amuser la galerie si telle était la tendance au départ, car derrière les révélations fracassantes qui sortent chaque jour du tribunal de Blida et qui montrent toute la fragilité de certaines de nos institutions, surtout bancaires, les Algériens ont été choqués par l'ampleur prise par le phénomène de la corruption et du passe-droit dans notre pays. Jusqu'où ira-t-on dans ce procès ? Il ne faut surtout pas poser la question à la direction de l'Unique qui refuse de s'impliquer dans cette affaire pour ne pas gêner aux entournures le... système. La télé de HHC fait comme si rien d'important ne se passait dans notre pays en dehors des audiences du président de la République et des activités ministérielles. C'est triste mais c'est comme ça... Heureusement qu'il y a eu cette semaine Biyouna pour égayer un peu l'ambiance. Pour la sortie de son dernier album en France “Une blonde à La Casbah”, la comédienne algérienne et désormais chanteuse à succès a été l'invitée de Laurent Ruquier dans son émission du soir “On n'est pas couché”. Un passage il faut le dire redouté et redoutable quand on connaît le niveau “intellectuel” de l'émission, mais à notre grand bonheur notre Biyouna nationale s'en est très bien tirée avec une élégance et une subtilité dans le franc-parler qui lui a valu beaucoup d'estime. Ce fut un examen réussi qui a révélé une Biyouna artiste dans l'âme, d'autant qu'elle fait salle comble dans la pièce théâtrale Electre qu'elle joue actuellement dans toute la France aux côtés de Jane Birkin et d'autres comédiens non moins célèbres.

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