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Le fleuve détourné à Tizi Ouzou
Les planches du salut
Publié dans El Watan le 17 - 03 - 2007

La pièce est tirée du roman de Rachid Mimouni paru en 1982 aux éditions Stock. Mourad Khan, Rachid Maâmria, Rédha Doumaz, Lotfi Double Kanon. Quatre noms, deux univers. Les premiers sont des enfants de la télé, les seconds sont connus dans la chanson.
Omar Fetmouche les a réunis sur les planches pour monter un beau et poignant spectacle Le fleuve détourné. Tirée du premier roman de Rachid Mimouni et mise en scène par Hamida Aït El Hadj, la toute dernière production du TRB de Béjaïa est une « entorse » à l'histoire officielle du pays. Résumé du spectacle : Mohand Larbi Nath Mezghan est un grand moudjahid qui, en se réveillant d'une amnésie profonde, trouve son nom gravé sur la stèle des martyrs. A travers son périple pour recouvrer son identité, il nous dévoile une Algérie capable autant d'exploits que de vicissitudes. Une Algérie qui, malgré les horreurs, reste un bijou de générosité et d'amour. Lever du rideau. Pleins feux sur la scène. Le décor est sobre. Trois modestes stèles portant les noms des chouhada de la guerre de libération trônent au milieu du néant. L'assistance, un public jeune et connaisseur, applaudit Khan, l'enfant terrible de la caméra cachée de l'ENTV. C'est lui qui incarne le rôle du revenant. Dans un style simple, accessible, il raconte son histoire, celle d'un combattant que tout le monde pensait mort lors d'une bataille entre l'ALN et l'armée coloniale. Il « ressuscite » dans un pays qu'il ne reconnaît plus. Une patrie qu'il chérie et pour laquelle il a pris les armes pour chasser « França ». Egaré, ébahi, il se cherche. Il rentre dans son douar réclamer à la mairie ses papiers d'identité. Quoique vivant, il est renié par les autorités. « Sept de tes compagnons qui ne sont plus de ce monde ont témoigné que tu es tombé au champ d'honneur. Je ne peux rien faire pour vous. Alors Adhreb ennah, tu es porté chahid, non ? », lui rétorque sèchement d'un air mi-comique, mi-tragique l'inénarrable Rachid Maâmria (le maire). De bout en bout, la trame de la pièce tissée des fils du drame algérien des années de braise est captivante. Musique, distribution éclairage, effets spéciaux. Rien n'a été laissé au hasard par le staff artistique. Omar Fetmouche (texte) et Hamida Aït El Hadj (mise en scène) ne sont plus à présenter. Le directeur du TR Béjaïa a fait ses premières armes dans ce noble art avec Harf b'harf (1986). S'ensuivent Hzam el ghoula et Rdjal ya hlalef, trois chefs-d'œuvre qui propulseront le TRB au summum de la création. De 2004 à 2006, il a monté successivement Fadhma n'Soumeur, Wouhouch.com et Ayla hayla. Il a également collaboré avec le TRB de Batna avec deux pièces Aouicha ou El haraz et Alam el baouch. Il a reçu des distinctions lors des festivals, dont notamment le Festival de Carthage pour Aalam el baouch. Diplômée de l'université de Paris et de l'Institut supérieur de théâtre et de cinéma de Kiev en 1985, Hamida Aït El Hadj a signé de nombreuses pièces. Pétrie de talent, elle a été plusieurs fois primée à l'étranger avec notamment le chant de la forêt, un couteau dans le soleil. Elle a travaillé aussi pour le cinéma. On peut citer Machaho, de Belkacem Hadjadj Fatima, fille des Aurès et Watani de Mohamed Hondo.

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