Le grand rendez-vous tant attendu par la population de Béjaïa approche. Deux jours nous séparent du derby qui va rassembler les deux équipes béjaouies. Un rendez-vous qui revient après huit ans (lorsque les deux clubs évoluaient en troisième division). Depuis une semaine, la tension montait crescendo. Les supporters se préparent pour fêter cette rencontre à leur manière avec les drapeaux habituels et les couleurs de leurs clubs préférés. Que ce soit du côté des Crabes ou du côté des Vert et Rouge de la JSMB, les deux parties s'accordent à dire que « ça sera une fête avant tout pour la région qui a soif de voir de plus près ce genre de confrontation. Les milliers de fans auraient aimé que cette rencontre se joue en nocturne et transmise par l'ENTV ». Cependant, le public béjaoui regrette que les deux clubs ne soient pas dans leur meilleure forme, vu les crises qu'ils traversent en ce début de championnat. Ce qui, selon eux, sera un handicap pour les joueurs de faire un bon match. Dans cette rencontre, qui aura lieu vendredi, chaque partie veut glaner les trois points de la victoire. Même son de cloche chez les entraîneurs, les joueurs, les présidents et surtout les supporters. Les fans du MOB affirment que « le moment est venu pour prendre le dessus sur l'adversaire de toujours, en l'occurrence la JSMB. C'est une occasion aussi de prendre une revanche et de vaincre le signe indien, puisque le MOB n'a jamais battu les poulains du nouveau coach Azzedine Aït Djoudi à travers tout leur parcours en championnat. Il faut aussi gagner pour améliorer la situation du club ». Les supporters de la JSM Béjaïa, de leur côté, ne jurent que par la victoire. Notre équipe est prête pour ce rendez-vous et nous allons gagner avec l'art et la manière. « Nous avons préparé tout le nécessaire pour être à la hauteur et soutenir notre groupe jusqu'à la fin. Notre place que nous occupons et l'objectif tracé ne nous autorisent pas à perdre. La victoire est impérative pour la JSMB pour rendre la confiance à toute l'équipe et continuer le parcours dans de bonnes conditions », concluent les nombreux fans des Vert et Rouge. Du côté des joueurs, c'est la peur qui gagne les esprits. Les deux côtés ont vraiment peur de perdre, car ils risquent de subir la colère du grand public qui sera présent dans les tribunes. Les Mobistes : « Il faut gagner, c'est tout » Malgré la situation qui règne ces jours-ci du côté du MOB, les joueurs sont unanimes à dire : « Nous avons besoin des points du match. Il faut gagner pour notre public et lui rendre le sourire qu'il a perdu lors des précédentes rencontres. Nos supporters nous ont toujours aidés lors des matchs que nous avons disputés que ce soit ici à Béjaïa ou à l'extérieur. De ce fait, ils méritent une contrepartie, en l'occurrence une victoire sur le voisin. » A l'instar des joueurs du MOB, les camarades du gardien Djabarat ne jurent que par la victoire qui leur permettra de se réconcilier avec leur public. Pour l'ensemble des joueurs de la JSMB, seule la victoire dans ce derby leur ouvrira les portes d'autres réalisations. A cet effet, ils déclarent : « Nous avons perdu quatre rencontres d'affilée qui nous ont coûté cher. Afin de nous ressaisir, il nous faut remporter ce derby. Donc, une victoire est impérative et nous n'avons pas d'autre choix. » Quant aux deux coachs, en l'occurrence Azzedine Aït Djoudi du côté de la JSMB et Djelloul Meddas du côté du MOB, ils estiment que « c'est une confrontation qui regroupe deux clubs de la même ville. Dans ces cas-là, l'esprit sportif doit marquer sa présence et le fair-play doit dominer toute la rencontre dans le but d'offrir un meilleur spectacle au public. En tout les cas, le mieux préparé physiquement, tactiquement et psychologiquement aura les points de la victoire ». A propos de l'effectif, la JSMB abordera cette rencontre avec un effectif au grand complet, à l'exception de Amrouche (blessé). Par ailleurs, le MOB sera amoindri de Khadir (suspendu), de Hadjar et de Mohamedi (pour des raisons inconnues) ainsi que de Khiat (blessé). Toutefois, il bénéficiera du retour d'Oussalah.
