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Election présidentielle
Ségolène Royal, la « Zapatera » française
Publié dans El Watan le 16 - 04 - 2007

C'est une petite colombe dans la cour des « éléphants » socialistes. Ségolène Royal, candidate du Parti socialiste français (PS) pour l'élection présidentielle française 2007, a réussi à s'imposer après une longue et rude bataille politique menée au sein de sa propre formation politique.
Elle est la première femme en France à être en position d'accéder à la magistrature suprême. Née le 22 septembre 1953 à Dakar au Sénégal, elle est la quatrième fille d'une famille de huit enfants. Fille d'un militaire, elle découvre très jeune l'autorité et les brimades masculines. « Mon père m'a toujours fait sentir que nous étions, ma sœur et moi, des êtres inférieurs », avoue-t-elle souvent. Et de promettre que « la première loi que je déposerai à l'Assemblée nationale si je suis élue sera une loi contre la violence faite aux femmes ». Enarque, elle n'a que 27 ans lorsqu'elle est repérée par Jacques Attali, alors conseiller de feu François Mitterand. Ce dernier lui propose de rentrer à l'Elysée pour s'occuper des questions de santé, d'éducation, d'environnement et de jeunesse. Au contact de Mitterand, Ségolène fait ses premières armes en politique. Elle avouera plus tard que c'est « l'homme (Mitterand ndlr) qu'elle a aimé le plus au monde ». En 1988, elle se présente à la députation. Aidée par l'ancien président socialiste, elle gagne son pari, devenant ainsi, pour la première fois, la députée des Deux-Sèvres, un bastion traditionnellement à droite.
Le cœur du pouvoir
Après le Parlement, c'est le cœur du pouvoir qu'elle vise. En 1993, Ségolène Royal brigue le poste de ministre de l'Environnement dans le gouvernement de feu Bérégovoy, avant de devenir ministre déléguée de la Famille et à l'Enfance sous le règne de Lionel Jospin. Mais tout cela est du passé, Mme Royal regarde maintenant vers l'avenir. A une semaine du premier tour, la candidate socialiste continue d'affiner son programme, en faisant des clins d'œil aux couches populaires et ouvrières à qui elle promet une revalorisation du SMIG à 1500 euros (150 000 DA). Comme M. Bayrou, Ségolène Royal ne prévoit pas de remettre en cause le service public, mais de le renforcer en lui donnant plus de moyens et en recrutant plus de fonctionnaires, notamment dans le secteur de l'éducation et de la santé. Elle milite également pour le retour de la police de proximité (ouverture des commissariats de police dans les quartiers chauds). Objectif : abattre le mur existant entre les jeunes de banlieues et les forces de l'ordre. Sur le plan économique, la candidate socialiste veut remettre en cause les 35 heures (temps légal de travail en France), mais prévoit de taxer plus les entreprises qui font des bénéfices et qui ne recrutent pas. Idem pour les délocalisations qu'elle promet de combattre pour sauver le travail en France et éviter le carreau à des milliers d'employés. Mais c'est sur le terrain social que Mme Royal veut marquer sa différence en assurant par exemple un encadrement militaire pour les délinquants récidivistes et en envoyant leurs parents dans « des écoles de parents » en vue de leur apprendre à mieux éduquer leur progéniture. Une mesure qualifiée de droite et de populiste. La candidate du PS propose aussi que les citoyens jugent l'action des élus, une autre mesure qui a soulevé un tollé parmi les élus.
Démocratie participative
Figure maternelle, choyée par les magazines féminins et de mode, Ségolène Royal refuse toutefois de n'être qu'une belle image de couverture. Son combat, c'est sur le terrain qu'elle le mène à travers notamment son projet de « Démocratie participative ». « Je suis à l'écoute des Français, une fois présidente, j'incarnerai leurs idées. » Mais la présidente de la région Poitou-Charentes (région située dans le sud-ouest de la France) est attaquée de toutes parts. Notamment par la droite qui lui reproche sa méconnaissance des dossiers liés à la politique étrangère. Elle est accusée aussi de changer d'avis tous les matins et d'être opaque dans la formulation de ses propositions. « Des attaques gratuites, machistes et sans fondements », réplique-t-elle. En attendant les résultats du scrutin, Ségolène Royal continue son bonhomme de chemin et se forge une place dans le monde politique français dominé par les hommes. La nouvelle « Zapatera » française comme on la surnomme rêve de gravir les marches de l'Elysée. Réponse le 6 mai prochain…


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