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Avancez en arrière !
Publié dans El Watan le 21 - 10 - 2007


Les receveurs de bus algériens ont consacré l'expression : « Avancez en arrière ! » C'est certes illogique, mais cela peut « marcher » dans un pays où tout semble se conjuguer au temps de la régression. Un pas en avant, trois pas en arrière. L'Algérie est classée parmi les pays les plus corrompus au monde par Transparency International. Le constat ne suscite aucune réaction officielle. L'Algérie est mise par Reporters sans frontières dans le paquet des pays où la liberté de la presse n'est pas respectée. Silence officiel. L'Algérie est placée, par une autre organisation internationale, parmi les Etats où il est difficile d'engager un investissement. Pas de commentaire parmi les dirigeants du pays, habituellement chauvins et accusateurs de cet « étranger » qui nous veut du mal. Pas besoin de philosophie : l'image de l'Algérie dans le monde est mauvaise. La poursuite de la violence sous toutes ses formes n'a fait qu'accentuer cette perception. Paradoxalement, le mode de gouvernance du pays continue d'ignorer ces réalités. Comment comprendre sinon ces auditions présidentielles des ministres qui, au bout du chemin, n'ont livré rien de concret pour la population, mis à part des chapelets de chiffres invérifiables et de promesses insondables. Résultat des courses : aucun ministre n'a failli à sa mission. Pourtant ! Un demi-million d'enfants sont mal nourris en Algérie alors que les caisses de l'Etat débordent de plus de 90 milliards de dollars. Les rues et cafés du pays regorgent, à longueur de journée, de jeunes en quête d'emploi alors qu'officiellement le taux de chômage est de 12%. Si ce taux était réel, comment expliquer que les jeunes harraga préfèrent « mourir de faim » que de « retourner au pays ». Des harraga chaque jour plus nombreux. Tous les discours, quelle que soit la poésie des mots, sur la jeunesse n'ont plus de prise sur elle. Il en est de même de ces allocutions sur « la moralisation » de la vie publique. La corruption s'est élargie même aux services de l'état civil des APC où, pour avoir un extrait de naissance vierge, il faut débourser 200 dinars au meilleur des cas. Aucune mesure concrète et efficace n'est menée contre ceux qui commanditent et tirent profit, à des niveaux élevés et bien protégés, des malversations et de la corruption. A ce jour, la justice algérienne, qui ne revendique plus son indépendance, n'a pas situé les responsabilités pénales dans de gros dossiers, rattrapée par l'usure du temps, comme celui du D15, « des magistrats faussaires » ou, encore des walis Bouricha et Arrar. Le système bureaucratique algérien fait que, par exemple, la gestion des walis échappe au contrôle populaire. Des walis engloutissent des milliards de dinars dans des projets, qui parfois ne se terminent jamais, sans rendre compte de ces dépenses. Réunir les walis, comme le fait aujourd'hui le gouvernement au Palais des nations (fermé depuis sept ans à la société civile, aux partis et aux citoyens), ne fera avancer aucune cause, sauf celle de prendre un café entre copains ! Par le passé et à Club des pins, des rencontres de ce genre ont été organisées suivies de recommandations. Peu ont été mises en pratique sans incidence réelle sur la vie des Algériens. Et si on reculait en avant !

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