Les citoyens de la wilaya de Aïn Defla, particulièrement ceux habitant les agglomérations à forte concentration urbaine, telles que Khemis Miliana, El Attaf, Boumedfaâ, pâtissent plus que jamais de l'absence du transport urbain. Ainsi, qu'ils soient travailleurs, écoliers ou universitaires, beaucoup sont condamnés à effectuer quotidiennement des kilomètres pour rejoindre leur lieu de travail ou d'étude, arrivant souvent en retard, ce qui engendre des répercussions négatives sur le rendement professionnel et pédagogique. S'agissant du transport universitaire, qui profite aussi au reste de la population, celui-ci occasionne des désagréments à la communauté universitaire forte de 5000 âmes se bousculant dans seulement 15 autobus. A ce propos, le directeur des œuvres universitaires dira que « son département ne peut se substituer au ministère des Transports ». S'il est vrai que la direction des transports est en train d'apporter des aménagements et des améliorations dans le secteur, notamment par la réhabilitation de plusieurs structure telles que les gares routières, et, en envisageant la réalisation d'un téléphérique qui reliera les villes de Khemis Miliana à Miliana, par contre rien n'est prévu pour la l'amélioration du transport à l'intérieur des agglomérations, si l'on s'en tient à un récent rapport de cette même direction. Pour l'heure, ce sont plutôt les coordonniers qui ont la part belle dans cette situation. Ces derniers, de plus en plus nombreux dans la wilaya, ont de beaux jours devant eux car l'état lamentable de nos rues et nos trottoirs détériorent bien de chaussures. En clair, la population de la wilaya et plus précisément les usagers des transports en commun lancent un appel en direction de Mohamed Maghlaoui, ministre des Transports, afin d'attirer l'attention du premier responsable du secteur pour améliorer la situation dans une wilaya à vocation agricole certes, mais où l'urbanisation prend de plus en plus d' ampleur.
