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Une législation rigide aux conséquences graves
Transplantation rénale
Publié dans El Watan le 06 - 01 - 2008

Les greffes de rein sont aujourd'hui pratiquées dans l'ensemble des CHU algériens qui comptent des centaines de malades en attente d'un don de rein. Les techniques sont actuellement maîtrisées par les équipes médicales.
Malgré cela, les dialyses, censées être un moyen temporaire en attendant une greffe, perdurent. D'ailleurs, des centres d'hémodialyse poussent comme des champignons sur l'ensemble du territoire national pour répondre à une forte demande. 177 dont 57 centres privés sont conventionnés avec la CNAS et 4000 malades arrivent chaque année nécessitant une hémodialyse. Une seule séance d'hémodialyse coûte entre 7000 et 10 000 DA, et chaque malade a besoin d'une séance tous les deux jours. Dans l'attente d'un don de rein, certains patients décèdent après de longues années de séances de dialyse à défaut de donneur. Le programme national pour la transplantation d'organe sur donneur vivant apparenté, relancé en 2007 par le ministère de Santé, reste insuffisant. Néanmoins, depuis la relance de la greffe rénale au niveau national, des dizaines de transplantations rénales ont été réalisées. Les opérations en question ont été effectuées avec succès, au grand bonheur des patients et de leurs familles. Malheureusement, les donneurs restent encore insuffisants, puisque le don se limite soit à un frère, un père, une mère, ou une sœur. La majorité des couples pris en charge dans les établissements de santé depuis plus d'une année sont issus de la même famille, à l'instar des 5 greffes rénales réalisées au niveau de l'hôpital de Bab El Oued, des 35 à l'hôpital Mustapha, une quinzaine à la clinique de Constantine. Le rendement des différents services a été jugé remarquable, notamment en ce qui concerne les opérations et le suivi des greffes. En tout, près de 80 greffes rénales ont été réalisées en 2007 et le ministère de la Santé ambitionnait d'en réaliser d'autres avant la fin de l'année 2010, ce qui reste, selon les spécialistes, nettement insuffisant. Lancer le débat sur les difficultés qui entravent encore la greffe rénale et son élargissement aux autres membres de la famille, tels que le conjoint, s'impose, estiment les spécialistes. « Il n'est pas normal qu'un mari ou une épouse, souhaitant donner son rein à son partenaire, et qui soit compatible, ne soit pas possible aujourd'hui, estime le Pr Benabadji, le président du comité du rein. La révision et l'enrichissement de la législation permettant le prélèvement d'organe est tout aussi revendiquée. Pourtant, le décret de novembre 2002 fixant les conditions et critères permettant la constatation médicale et légale du décès et la possibilité de prélever des organes à partir du cadavre en vue de leur transplantation est toujours en vigueur. Pour le Pr Benabadji, la question est effectivement d'actualité, mais, pour ce faire, il faut d'abord avoir un environnement médical adéquat. C'est-à-dire, a-t-il expliqué, mettre en place les mécanismes nécessaires pour le transport d'un blessé de la circulation de la route. Par exemple, l'accueillir dans les meilleures conditions dans un service de réanimation performant et faire tout pour d'abord sauver l'éventuel donneur avant de procéder au prélèvement dans le cas d'une mort cérébrale. Le rôle du mouvement associatif, des représentants de la société civile et des mosquées est aujourd'hui primordial afin de sensibiliser les citoyens sur l'importance du don d'organes et d'expliquer que la greffe de rein constitue le meilleur traitement contre l'insuffisance rénale qui touche des centaines d'Algériens. Pour rappel, la première greffe du rein réalisée en Algérie remonte à l'année 1986 et elle a été l'apanage du CHU Mustapha d'Alger. Ce dernier a été suivi par la clinique de néphro-urologie et de transplantation rénale de Constantine qui avait prélevé l'organe sur le corps d'un homme ayant consenti, de son vivant, à en faire don à la médecine. Elle a été suivie quelques jours plus tard par une deuxième transplantation, toujours à partir d'un greffon de cadavre. Ces premières opérations avaient provoqué la colère des autorités religieuses car l'Islam interdisait les dons d'organe, dans la mesure où la procédure était considérée comme une mutilation. Le 4 août 1988, le Conseil de la jurisprudence islamique adopta la fetwa concernant les dons d'organes. Pour le recteur de la Mosquée de Paris, Dalil Boubekeur, qui s'est déjà exprimé sur la question : « Pour ce qui est du don, la réflexion musulmane était au départ empreinte de grandes réticences, mais, aujourd'hui, les bioéthiciens de l'Islam considèrent que c'est un acte de charité au bénéfice de la vie d'un autre être humain. »

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