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Vive la pensée unique !
Publié dans El Watan le 31 - 01 - 2008


Sous le regard bienveillant de la télévision nationale, Bensalah et Ziari ont saisi l'occasion de la clôture de la session d'automne du Parlement pour sortir de leur réserve et venir ,sur un ton qui sied à la solennité voire à la gravité de la circonstance, appuyer à leur tour la candidature de Bouteflika à un troisième mandat présidentiel. Selon les représentants des deux chambres (Sénat et APN), la révision de la constitution qui ouvre à l'actuel locataire d'El- Mouradia la voie d'une réélection qui coule de source, ne souffre d'aucune ambiguïté en matière de Droit et de surcroît se présente sous le sceau de la légitimité dés lors qu' elle est considérée comme une revendication populaire. Chacun à partir de son perchoir, ils ont fait à peu prés le même discours lénifiant pour tenter de convaincre l'opinion publique du bien fondé de leur démarche qui ressemble d'avantage à une offre de service. Ainsi donc, si la révision constitutionnelle passe , aux yeux de Bensalah, pour “une exigence imposée par la réalité et à laquelle adhèrent de larges catégories de la société”, l'Assemblée Nationale qui est pour Ziari “l'institution représentative de toutes les sensibilités politiques du pays, reste l'espace approprié pour contenir l'initiative d'amender la loi suprême de la République”. Les présidents des deux chambres ont soutenu, dans une langue de bois qui a décidément la vie dure, qu'en accordant la plus grande importance à cette révision,ils sont en train d'oeuvrer “pour le renforcement du processus démocratique dans le pays”. Etrange tout de même cette attitude qui veut qu' on parle de démocratie dans des institutions qui sont précisément sévèrement critiquées pour leur incapacité à porter l'expression populaire. Ce n'est pas une vue de l'esprit de reconnaître qu'en dehors des partis et des associations roulant pour le pouvoir, la révision de la Constitution a , à ce jour, rarement quitté les salons feutrés des cercles politiques intéressés et avisés pour aller recueillir l'avis du plus grand nombre. Autrement dit, le peuple dans sa majorité ne semble pas encore avoir été associé à cette entreprise qui engage la responsabilité pour les cinq années à venir de la direction suprême du pays et dans laquelle il a pourtant son mot à dire. Il n'y a pas de débat à l'échelle nationale, pas de discussions à l'étage en dessous... Le plat n'est pas servi aux masses populaires. A la télé, ce sont les mêmes scènes qui reviennent inlassablement, montrant les unes après les autres les allégences des hommes politiques à un système de cooptation qu'on croyait à jamais révolu. Ces images nous renvoient à l'âge d'or du parti unique, de la pensée unique. Remarque le FLN, redevenue première force politique du pays,est toujours là.Il continue sa mission, ne dérogeant en rien à sa vision idéologique, et ce sont pratiquement les mêmes réflexes, forgés par lui, qui reviennent à chaque événement marquant. Mais le label FLN est loin d'être mobilisateur pour des raisons strictement de conviction. Les nouvelles générations de politiciens formés à cette école ont appris à faire des calculs pour négocier des contreparties. Pour rester dans le sujet qui fait aujourd'hui l'actualité,c'est à qui se fondre dans l'appel le plus pathétique pour que demain on se rappelle de lui. C'est a croire aussi que le nombre de courtisans, en s'amplifiant au fur et à mesure que l'on approche de la date fatidique du renouvellement du mandat, signifie que le soutien exprimé de manière tonitruante à Bouteflika rapporte davantage à son auteur qu'au Président lui même sachant que pour ce dernier le tapis rouge est déroulé depuis longtemps et que par conséquent la voie lui est déjà royalement ouverte pour atteindre son objectif. Pourquoi donc tout ce tapage médiatique, alors que la sentence est entendue à l'avance ? C'est sûrement le propre de la vie politique en Algérie telle qu'imposée par les tenants du système qui passe toujours par des scénarios d'illusions et des phases démagogiques pour le conditionnement des esprits avant de venir à l'essentiel. Entre les étapes du circuit qui peut effectivement être très sinueux, les revirements et les volte-face font partie, à ne pas s'y méprendre, de la mise en scène. Voyez comment par exemple a évolué le comportement de Ahmed Ouyahia ou celui de Moussa Touati pour comprendre que même si l'événement est d'une importance capitale pour paraphraser le président de l'Assemblée nationale, chacun y joue son rôle comme dans un théâtre dans la même pièce, acte par acte, jusqu'au final. L'exchef du gouvernement a commencé par faire croire à une résistance au projet de révision de la constitution avant de s'aligner sur les grosses cylindrées conduites par Belkhadem. La farce du leader du FNA a été identique. Qui osera dire non à Bouteflika au risque d'être taxé de ...contre révolutionnaire ? On vous le dit,la pensée unique est toujours dans nos murs.

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