Election de l'Algérie au Conseil de sécurité: le multilatéralisme a gagné un allié de taille    L'élection de l'Algérie au Conseil de sécurité confirme son retour en force au sein des fora internationaux    DGSN: distinction des personnalités artistiques    Mise en échec de tentatives d'introduction de plus de 4 quintaux de kif via les frontières avec le Maroc    La pièce de théâtre "El Assifa", ou le transfert du combat pour l'Indépendance de l'Algérie sur les terres de l'ennemi    Facilitation des procédures douanières et assurer le bon accueil dans les postes frontaliers    APN: les députés saluent les mesures prévues dans le projet de loi relatif à la retraite    Production pharmaceutique: appel à la promotion de partenariats africains fructueux    Le président du MSP: Appel à renforcer le front interne    Nouvelle stratégie commerciale    Comment se faire entendre ?    Manœuvres militaires dans la région: Le Maroc ouvre la porte à l'armée sioniste    Pour la période 2024-2025: L'Algérie élue membre non permanent du Conseil de sécurité de l'ONU    Géopolitique du football    Une réunion de coordination entre les organisateurs à l'USTOMB: 1er Festival universitaire des sports de plage du 14 au 17 juin à Marsat El Hadjadj    Le nombre d'importateurs réduit de deux-tiers: Les mises en garde du ministre du Commerce    Tlemcen: Quelle stratégie face aux crues éclair ?    Recrutement de titulaires de magistère et de doctorat: La plateforme de choix des postes ouverte    Suite à l'effondrement partiel de deux immeubles à Sananes: Relogement de 34 familles à Oued Tlélat    Cité 5100 logements à Belgaïd: Lancement des travaux de réalisation du réseau d'assainissement    Dissimulation de voitures de luxe: 5 à 15 ans de prison requis contre des membres de la famille Tahkout    Le Burundi est déterminé à renforcer ses relations avec l'Algérie    L'Algérie et le Vietnam sont liés par des "relations historiques"    Catastrophes: l'Algérie œuvre à honorer ses engagements envers le Cadre de Sendai 2015    Jeux panarabes 2023: les Emirats arabes unis engagés avec 131 athlètes    Futsal/Coupe arabe des nations: Algérie- Arabie saoudite (4-4)    BEM: avis mitigés des candidats sur les épreuves de mathématiques et d'anglais    Coronavirus: un nouveau cas et aucun décès    La légende de Hizia revisitée par un Waciny Laredj    Pierre Audin : disparition d'un juste.    Agrément à la nomination du nouvel ambassadeur d'Algérie en Inde    Découverte de pièces de monnaie anciennes à Souk Ahras    Le "Mois du Théâtre" s'ouvre à Alger avec la générale de la pièce "El Mouhtached"    Sport et promotion    Une épine ôtée de la Cité des roses    Tiaret: Le CAC officiellement baptisé au nom du Pr Zidane Charef    Environnement tumultueux    Egoïsme forcené    FACE AUX INONDATIONS : CHÈQUES, BRICOLAGE , INCOMPETENCE ET NEGLIGENCES CRIMINELLES.    Lettre ouverte à Jean-Louis Levet    L' "islamophobie d'atmosphère" : les ressorts d'une vieille obsession    Ali Ghediri, l'adversaire le plus dangereux pour le système    Historique 3e place pour le JSC Ouled Adouane    Visite du président de la République au Portugal pour approfondir la coopération économique entre l'Algérie et le Portugal    La Médiation de la République œuvre à réduire les délais de traitement des requêtes    Un nouveau texte pour définir les mécanismes de prévention et d'intervention    Coupe d'Algérie – Demi-finales : Tirage au sort ce lundi soir    La concrétisation des projets de développement vise à créer un équilibre régional    







Merci d'avoir signalé!
Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.



Evocation-Zerrouki Allaoua : Il était une voix
Publié dans El Watan le 19 - 04 - 2008

Trois journées en hommage à un chanteur d'expression kabyle, Zerrouki Allaoua, ont été organisées à la maison de la culture Mouloud Mammeri de Tizi Ouzou du 15 au 17 avril.
Pathé Marconi, célèbre éditeur parisien, l'a surnommé le rossignol. Doté d'une voix envoûtante, Zerrouki Allaoua (1915-1968) est considéré parmi les pionniers de la chanson kabyle. Les jeunes mélomanes d'aujourd'hui savent peu de choses sur lui. Pour faire connaître son parcours artistique, un hommage lui a été rendu à la maison de la culture Mouloud Mammeri du 15 au 17 avril. L'initiative est de MAS-Production, une boîte privée spécialisée dans l'organisation de spectacles, sous l'égide de la direction de la culture de la wilaya de Tizi Ouzou. Le coup d'envoi de ces journées évocatrices a été donné, mardi dernier, en présence de Akila, la fille de Zerrouki Allaoua, et de nombreux invités et d'admirateurs de cet artiste racé, décédé à l'âge de 53 ans. S'en est suivie l'ouverture d'une exposition d'objets, de photographies et d'articles de presse relatifs à la biographie et à la discographie du chanteur. Dans l'après-midi, une conférence sur la vie et l'œuvre de Zerrouki Allaoua a été animée par le journaliste écrivain, Rachid Mokhtari, suivie d'une vente dédicace de son livre intitulé Slimane Azem, Allaoua Zerrouki chantent Si Muhand u Mhand paru aux éditions APIC. Le conférencier s'est longuement étalé sur la biographie et l'œuvre de l'artiste disparu. « À l'écouter, on n'a pas besoin de le comprendre. On le délecte. Zerrouki était l'un des meilleurs représentants de la chanson kabyle par la voix et l'introduction de nouveaux instruments. Il était en avance sur son temps », a témoigné en substance ce spécialiste de la chanson kabyle. Sur un autre plan, Rachid Mokhtari a mis en relief l'engagement de ce chanteur, en faveur de la guerre de Libération nationale. « Allaoua Zerrouki a vendu ses biens pour aider la fédération FLN de France et fustigeait constamment les harkis », a-t-il révélé à ce propos. Des projections vidéos, des récitals poétiques, une chorale présentée par la troupe Anzar de la maison de la culture Mouloud Mammeri et un spectacle artistique étaient également prévus au programme de ces journées. Né le 5 juillet 1915 à Amalou dans la région de Béjaïa, Zerrouki Allaoua a flirté avec l'art dès son jeune âge. La chanson andalouse fut son premier penchant qui marquera ses débuts dans la chanson. Au milieu des années 40, il quitte le pays à destination de la France où il sort son premier disque en 1948 chez Pathé Marconi. Tilifun sonni sonni, Ya lahbab el youm kifah. C'est le début d'une grande carrière artistique. Ses compositions ont pour thématique générale les affres de l'exil, la séparation avec les siens, sa bien-aimée et cousine maternelle Nouara qu'il épousera en 1953 et la nostalgie du pays. En 1965, accompagné par l'orchestre de Cheikh Missoum, il fera une tournée dans plusieurs villes algériennes. Zerrouki a composé une vingtaine de chansons. Les plus connues sont El babur (ô bateau), Atasekurt (ô perdrix), Sidi Aïch, Tskhilek attir (je t'en prie oiseau), Daçu igerbeh ? (Qu'a-t-il gagné ?), Lewjeb nwassen (supplice de l'autre jour), Ay aâziz attas itezhidh (aimé, tu t'es trop amusé !), Zhar ulach (pas de chance), ou encore Ayakal ourthetsgheyir (terre préserve son visage), en hommage au colonel Amirouche Aït Hamouda tombé au champ d'honneur en mars 1959. Il décède en France le 17 novembre 1968 où il repose à ce jour au cimetière du Père La Chaise à Paris.

Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.