La galerie, un ouvrage souterrain réalisé après les inondations qui ont marqué l'année 2001, s'est avérée quasiment inefficace au point d'être débordée par les eaux de l'Oued en question, causant à chaque fois des dégâts matériels importants. En date du 5 mai dernier, une information officielle, confirmée d'ailleurs auprès des services de l'hydraulique, faisait état de « l'inscription d'une deuxième galerie de protection contre les crues de Oued Tiffiles, à Ténès... ». La nouvelle est passée presque inaperçue, sauf pour les gens avertis qui en ont décelé un « aveu d'échec quant à l'ouvrage précédemment réalisé sur les lieux ». En effet, après les violentes inondations de ces dernières années, dont celles de 2001, les autorités locales avaient lancé la réalisation d'un ouvrage souterrain pour contenir les crues qui envahissaient, à chaque précipitation, les habitations voisines. Malheureusement, la galerie en question s'est avérée quasiment inefficace au point d'être débordée par les eaux de l'Oued en question, causant à chaque fois des dégâts matériels importants. Les derniers en date ont été enregistrés en décembre dernier et ont démontré une nouvelle fois la défaillance de ce système. En visite sur les lieux, l'ancien wali avait reconnu les défauts de cette galerie qu'il imputera au « sous dimensionnement du projet ». Il va jusqu'à ordonner « une nouvelle étude technique pour adapter la structure aux exigences du terrain ». La demande sera aussitôt suivie d'effet avec l'inscription d'une deuxième galerie pour plusieurs millions de dinars. Ainsi, on va devoir tout recommencer sans compter les dépenses inutiles déjà consenties au profit du projet initial, dont le montant s'élèverait à plusieurs milliards de centimes. L'affaire n'est malheureusement pas un cas isolé, dans la mesure où un autre ouvrage de protection contre les inondations, à Talassa, a subi le même sort. Les responsables de ce fiasco seront-ils inquiétés ? Répondront-ils de leurs actes ? Autant de questions qui reviennent sans cesse dans les discussions des habitants des deux communes.