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UNION AFRICAINE
Le troisième sommet s'ouvre aujourd'hui
Publié dans El Watan le 06 - 07 - 2004

Plus d'une quarantaine de dirigeants africains, dont le président Abdelaziz Bouteflika, prendront part à partir d'aujourd'hui au 3e sommet de l'Union africaine à Addis Abeba, avec à l'ordre du jour des questions devenues récurrentes comme le règlement des conflits, avec une carte inchangée ou plutôt si, avec la guerre dans le Darfour cette province soudanaise où près d'un million de réfugiés sont menacés dans leur survie.
Cette question a quelque peu fait l'actualité internationale à l'occasion du voyage la semaine dernière du secrétaire général de l'ONU qui avait mis en garde les autorités soudanaises contre d'éventuelles sanctions si elles persistaient dans leur attitude de blocage. Le Darfour région semi-désertique du plus vaste pays africain, ignorée jusqu'ici et qui se retrouve à la une des médias internationaux en raison de terribles violences infligées aux civils par des milices progouvernementales, devrait le plus normalement du monde focaliser les discussions surtout si l'on se rappelle que le secrétaire d'Etat américain, qui s'y était déplacé lui aussi, avait explicitement brandi la menace de recourir au Conseil de sécurité des Nations unies, ce qui veut dire, dans le cas du Soudan, des sanctions internationales que ce pays voudrait bien éviter, pour en avoir mesuré les effets. Le secrétaire général des Nations unies, Kofi Annan qui vient d'effectuer une visite dans la région et tente de mobiliser la communauté internationale, est arrivé samedi soir à Addis Abeba et doit en parler aux délégués aujourd'hui en séance d'ouverture. Ces derniers jours, M. Annan, saluait « les efforts de l'UA dans la résolution du conflit, notamment par l'envoi d'observateurs du cessez-le-feu », cependant violé, et déclarait qu'il étudiait « les moyens de renforcer le soutien » de l'Onu à l'UA. Le président de la Commission de l'UA (exécutif), Alpha Oumar Konaré, s'est rendu vendredi au Tchad voisin et a annoncé que des négociations politiques entre belligérants doivent s'ouvrir le 15 juillet à Addis Abeba. « Le problème du Darfour est politique, sa solution est politique, d'où la nécessité pour les parties de s'engager rapidement dans cette négociation politique », a-il déclaré à l'occasion de l'installation dans la capitale tchadienne de la Commission conjointe chargée de superviser le cessez-le-feu. Auparavant, il avait déclaré aux ministres préparant le sommet et réunis depuis jeudi à Addis Abeba qu'il « fallait réduire le risque d'un désastre humanitaire » dans cette crise qui tient de l'épuration ethnique. Mais avec quoi s'interroge t-on une nouvelle fois ? Une question qui revient à l'occasion de l'examen de chaque conflit. Les guerres ne manquent pas. La République démocratique du Congo, menacée d'une troisième guerre depuis 1997, et dont la stabilité conditionne celle de tous ses voisins, inquiète également l'UA. « Notre organisation, a dit Konaré aux ministres, est profondément impliquée dans la gestion des difficultés entre la RD Congo et le Rwanda. » L'UA, selon lui, doit poursuivre son implication et « doit sauver » le processus de transition, menacé aussi par une récente tentative de coup d'Etat contre le président Joseph Kabila. Cette transition fragile, obtenue après « des années de massacre » et de « laborieuses négociations », est menacée par « la renaissance d'un conflit », selon M. Annan, qui en parlera avec les chefs d'Etat. Troisième conflit majeur qui semble enkysté depuis la rébellion de septembre 2001, la crise ivoirienne. D'autres conflits (Somalie, Comores, Burundi, Ethiopie-Erythrée....) seront discutés à ce sommet que M. Konaré veut consacrer « à l'urgente mise en place de la défense commune et de la politique de sécurité. » On le constate, l'essentiel sera accaparé par la question des conflits qui ne sont pas toujours strictement locaux. Certains d'entre eux ont des prolongements au moins régionaux tandis que d'autres sont attisés de l'extérieur, ou bien alors que leurs enjeux bloquent leur règlement. L'ONU a bien tenté de bloquer le trafic de diamants, mais les voix de ce trafic restent impénétrables. Ce qui n'a pas empêché d'afficher ses ambitions pour la « nouvelle Afrique » dans un document fleuve qui sera présenté aux dirigeants, un « plan stratégique » destiné à aider le continent en difficulté dans tous les domaines. « La défiance de l'autorité de la loi, la corruption et l'impunité qui accompagne les abus des droits humains maintiennent l'Afrique dans une situation de conflit et compromettent toute initiative de développement durable », y accuse-t-il. Il veut promouvoir l'intégration régionale qui « constitue le levier majeur pour accélérer la renaissance africaine », dont il espère qu'elle représentera, un jour forcément lointain, « une force dynamique sur la scène mondiale ». C'est déjà là une projection sur la mise en œuvre du NEPAD, le nouveau partenariat économique pour l'Afrique soumis à tous les forums comme dernièrement au G8 réuni en sommet à Sea Island aux Etats-Unis, et qu'il revient aux Africains d'appliquer, donc d'en prouver la crédibilité et l'efficacité. Ce plan prévoit, en effet, différentes formes d'intégration (locale, régionale et continentale) avant de s'appliquer aux échanges internationaux.

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