Une convention, visant à encourager les études et les recherches universitaires dans le domaine du patrimoine archéologique et historique, a été signée lundi dernier, entre la wilaya de Mila et le département d'histoire et d'archéologie de l'université Mentouri de Constantine. Par cette convention, signée en marge de la cérémonie d'ouverture du 3e séminaire « Mila à travers l'histoire », la wilaya s'est engagée à ouvrir ses sites archéologiques et historiques aux étudiants et chercheurs du département pour y effectuer des études et des recherches susceptibles d'enrichir la connaissance et de contribuer à la mise en valeur de son patrimoine historique et archéologique. La signature de cette convention est venue, selon le Pr Abdelaziz Segueni, président de l'association des Amis du vieux Mila, couronner de longues années d'efforts déployés par les autorités locales, la société civile et les citoyens qui ont à cœur de réhabiliter le patrimoine historique de cette wilaya où se sont succédé de nombreuses civilisations. M. Segueni a rappelé que le classement du vieux Mila, comme patrimoine à sauvegarder, est le fruit de ces mêmes efforts « qui permettront aussi le lancement, cet été, des travaux de restauration de la mosquée de Sidi Ghanem considérée comme la 2e plus vieille mosquée du Maghreb, après celle de Kairouan en Tunisie. » Le Pr Youssef Aïbèche a estimé pour sa part, qu'il était temps d'orienter la recherche universitaire vers une meilleure connaissance de l'histoire de cette région et de la vieille ville de Mila, qui constitue un échantillon très intéressant de la cité musulmane et méditerranéenne.
