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Il était une fois à l'Ouest
Festival de cannes. Le tiercé de la critique
Publié dans El Watan le 22 - 05 - 2008

Clint Eastwood et les frères Dardenne dans deux réquisitoires à la fois féroce et sensible.
De notre envoyée spécial à Cannes
Trois cinéastes, qui concourent pour la Palme d'or, viennent s'ajouter à la liste des biens-aimés de la critique internationale présente en force, environ 4000 envoyés spéciaux, pour ce 61e Festival de Cannes. Ce sont, à mi-parcours du Festival, Clint Eastwood et les deux frères belges Dardenne. L'Echange de Clint Eastwood qui a fait l'unanimité parce que c'est une grande œuvre et Le Silence de Lorna des frères Dardenne, parce que c'est un film constamment exigeant sur un sujet très actuel : celui des sans-papiers, peuple jeté sur les routes de l'Occident et qui a l'étrange certitude que c'est là où finit le désespoir alors que c'est justement là, que tout commence. Clint Eastwood continue à faire des films de manière très indépendante en Amérique. Il traite ses sujets comme il l'entend et il ne manque pas de courage politique dans un pays fermé et soumis à la clique de Bush comme au temps du Maccarthysme. Son nouveau opus L'Echange, qui a des similitudes avec le précédent Mystic River (rapt d'enfant), est centré sur Angelina Jolie dans le rôle d'une mère à la recherche de son enfant disparu. Clint Eastwood éclaire aussi les basses besognes de la police de Los Angeles en 1928, à l'époque de la prohibition. Brutale, corrompue, commettant tous les jours des crimes abominables, la police californienne se ligue contre cette mère désespérée et lui fait subir toutes les infamies, jusqu'à son internement psychiatrique. L'Echange est inspiré d'un fait réel, le combat acharné d'une mère pour retrouver son fils, une mère-courage qui devient l'héroïne, le porte-drapeau des pauvres et des exclus, victimes désignées de la police de Los Angeles. Clint Eastwood fait ressortir une histoire américaine qui casse toute la propagande…américaine ! On disait en Amérique que le goulag, les hôpitaux psychiatriques pour les dissidents, c'est en URSS que cela se passait en Sibérie…En réalité, il y avait aussi des goulags en Californie pour les opposants à la brutalité policière. D'une imagination visuelle superbe, Clint Eastwood a fait d'Angelina Jolie (actrice étincelante) une héroïne profondément émouvante et crédible. Cinéaste belges de tout premier plan, déjà Palme d'or à deux reprises pour Rosetta en 1999 et pour l'Enfant en 2005, les Dardenne font confronter dans Le Silence de Lorna une jeune Albanaise et la mafia russo-belge, autour des histoires de faux papiers, de mariage blanc. Après s'être mariée avec un junkie qui a été éliminé sans pitié, il reste pour l'Albanaise une autre option : épouser en blanc un mafiosi russe et récupérer l'argent pour ouvrir un fast-food à Liège. Le Silence de Lorna crée un grand malaise. On se demande si le « rideau de fer » est tombé pour que les pays de l'Europe de l'Ouest « s'ouvrent » à des destins encore plus dramatiques.


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