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Pakistan
Coalition contre Musharraf
Publié dans El Watan le 11 - 06 - 2008

Le président du Pakistan, Pervez Musharraf, devrait être démis de ses fonctions et jugé pour trahison, estime le porte-parole du principal parti au pouvoir depuis les législatives du 18 février, marquées par la victoire de l'opposition au chef de l'Etat.
C'est la première fois qu'un haut responsable du Parti du peuple pakistanais (PPP) de l'ex-Premier ministre Benazir Bhutto, assassinée fin 2007 dans un attentat suicide, réclame la comparution pour trahison du président Musharraf, réélu pour cinq ans en octobre par le Parlement sortant, dans un scrutin très controversé.
« Musharraf a violé la Constitution, il devrait être démis. Pour ma part, je réclame même davantage qu'une procédure d'éviction : il devrait être jugé pour trahison », a déclaré le porte-parole du PPP, Farhatullah Babar.
Le mouvement de Mme Bhutto est le principal pilier de la coalition au pouvoir depuis les législatives, mais en son sein même, les voix divergent quant au sort à réserver au chef de l'Etat, contraint à une cohabitation difficile. Certains au PPP, sur le modèle de l'ex-Premier ministre, Nawaz Sharif, qui dirige le deuxième parti de la coalition, exigent la démission de M. Musharraf.
M. Sharif s'est également prononcé depuis longtemps pour un procès du président. Mais d'autres au sein du mouvement de feue Mme Bhutto, notamment son veuf, Asif Ali Zardari, devenu de facto le leader du parti, ne voient pas d'un mauvais œil une cohabitation avec un Musharraf privé de certains pouvoirs, grâce à un amendement constitutionnel qui devrait être présenté au Parlement d'ici à juillet.
Et M. Zardari ne se prononce jamais ouvertement pour une procédure d'éviction du président. M. Sharif, irrité par les tergiversations du PPP, a retiré ses ministres du gouvernement de coalition le 13 mai.
Son parti continue cependant de soutenir le gouvernement au Parlement. La trahison est passible de la peine de mort au Pakistan. D'un autre côté, des milliers d'avocats et opposants au président Musharraf ont entamé, lundi, à Karachi (sud) une « longue marche » pour réclamer une procédure qui pourrait aboutir, si elle voit le jour, à l'éviction du chef de l'Etat.
« Go Musharraf, go ! », hurlaient les manifestants dans les rues de la principale ville du pays. Même s'ils ne peuvent les rallier à pied en raison des distances considérables, la plupart des avocats manifesteront à l'identique dans d'autres grandes cités du pays, avant de converger demain à Islamabad pour un grand rassemblement.
A la pointe, depuis plus d'un an, de la contestation face au chef de l'Etat, les avocats réclament la restauration dans leurs fonctions d'une soixantaine de juges évincés en novembre dernier par M. Musharraf, notamment ceux de la Cour suprême, parce qu'ils s'apprêtaient à statuer sur la légalité de sa réélection dans un scrutin très controversé.
Depuis, le camp Musharraf a perdu les législatives du 18 février et la coalition de l'ex-opposition dirige aujourd'hui le gouvernement, contraignant le chef de l'Etat à une cohabitation conflictuelle.
Mais la coalition n'est pas aussi solide qu'on puisse le penser. Ainsi, le parti de M. Sharif a quitté le gouvernement, le 13 mai, face à la lenteur du processus de restauration des juges évincés.
La réinstallation dans leurs fonctions des 13 juges évincés de la Cour suprême, à la faveur de l'état d'urgence décrété début novembre 2007 par M. Musharraf, leur permettrait à nouveau de statuer sur la légalité de sa réélection le 6 octobre.
« Nous allons pousser une dernière fois le mur déjà vacillant de la dictature militaire tyrannique », a lancé, lundi, lors du lancement de la « longue marche », Rashid Razvi, président du barreau de la Haute cour de Karachi. M. Musharraf s'est emparé du pouvoir le 12 octobre 1999 à l'issue d'un coup d'Etat militaire sans effusion de sang, renversant Nawaz Sharif, alors Premier ministre.
« Nous sommes à la veille de la victoire et une nouvelle ère s'ouvrira dans quelques jours », a promis M. Razvi à la foule des avocats arborant tous leur costume noir de prétoire.


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