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Hattab : « J'ai voulu être un exemple à suivre pour les hommes armés »
Publié dans Ennahar le 17 - 03 - 2009

Hassan Hattab, alias Abou Hamza a quitté le maquis en se rendant aux autorités algériennes au mois de septembre 2007. Il se trouve dans une résidence secrète près d'Alger, gardée par les services de sécurité. Rien n'est sur à propos de son cas. Sera-t-il jugé ou bien son cas sera-t-il traité dans le cadre des dispositions de la réconciliation nationale. S'il a accepté de se rendre aux services de sécurité de son propre gré c'est qu'il compte bénéficier de la grâce promise par les autorités aux hommes armés qui acceptent de déposer les armes. Hattab semble être convaincu que les intérêts de l'Algérie et des algériens réside dans le fait de rentrer dans la paix en déposant les armes et en rejoignant la société. Hattab sait, comme il dit, que ses appels auront un écho auprès des hommes armés qui attendent que l'occasion se présente à eux pour se rendre comme il a fait lui et beaucoup d'autres des leaders du groupe salafiste récemment. Les autorités algériennes ont annoncés que des chefs d'El Qaïda et à leur tête Amine Abou Tamim, émir de Katibat El Ansar se sont rendus en fin du mois dernier. Abou Tamim, se serait rendu grâce aux appels de Hattab, son compagnon au sein du groupe des salafistes, bien que El Qaïda ait annoncé qu'il avait été arrêté alors qu'il était en mission.
Les mois prochains nous diront certainement si Hattab réussira dans ses tentatives d'influencer les hommes armés et de les convaincre à déposer les armes et à se rendre. Il critique la déviation de son ancien compagnon au groupe salafiste, Abdelmalek Droukdal (Abou Mosaâb Abdelouadoud) qui a transformé le groupe salafiste algérien et en a fait une branche d'El Qaïda.
Hattab pense que la politique suivit par El Qaïda en Algérie n'est pas celle de Droukdal qu'il connaît bien. D'ailleurs, il n'hésite pas à le comparer à Djamel Zitouni qui était émir du groupe islamiste armé (GIA) au milieu des années quatre-vingt dix du siècle dernier qui avait dévié de la ligne du groupe à cause de son entourage et essentiellement Antar Zouabri.
Le groupe salafiste a beaucoup changé depuis que Hattab l'avait quitté en 2003. Il n'est plus le même depuis qu'il a rejoint El Qaïda de Ben Laden en septembre 2006 en devenant une branche de l'organisation au Maghreb en janvier 2007.
Bien que le groupe salafiste soit devenu une branche d'El Qaïda, Hattab pense qu'il joui toujours du respect parmi les hommes armés de cette organisation. Ce respect qui lui permet d'espérer pouvoir convaincre ces derniers à les convaincre, ou du moins à convaincre nombre d'entre eux.
Le GSPC a commencé à changer lorsque Hattab n'a pas pu convaincre le mufti Abou El Barae (Ahmed Zerarib) à accepter la réconciliation avec l'avènement de Bouteflika bien qu'il ait été convaincu, comme l'a affirmé Hattab.
Les choses se sont compliquées encore plus avec Nabil Sahraoui (Abou Ibrahim Mustapha) successeur de Hattab à la tête du groupe en août 2003. Moins d'un mois après son installation émir du GSPC que ce dernier déclare son allégeance à Ben Laden après les attaques du 11 septembre 2003.
Hattab a fait alors une déclaration dans laquelle il dénonce la précipitation des américains à endosser les opérations terroristes de New York et Washington aux islamistes.
Hattab explique à El Hayat les contradictions entre sa déclaration et celle de Sahraoui. « Je n'étais pas pour ces attaques contre les Etats-Unis et je n'étais pas de ceux qui encourageaient à ce genre de chose, mais je voyais où cela allait nous mener. J'étais convaincu que c'était l'œuvre d'El Qaïda, mais notre lecture de ce qui allait arriver après les attaques a fait que nous ayons induit en erreur les Etats-Unis d'Amérique dans leur accusations contre les islamistes de peur des représailles contre les talibans en particulier et contre les musulmans de manière générale. Et d'ajouter « certains des salafistes ont critiqué notre position car ils n'avaient pas bien compris le sens de nos propos, se sont bien entendu ceux qui approuvaient les attaques et qui étaient d'accords pour se joindre à El Qaïda ».
Sahraoui n'a pas beaucoup tenu à la tête du GSPC. Il a été tué par les services de sécurité en juillet 2004 avec un groupe de ses éléments dans une opération de ratissage près d'El Kseur à Bejaia. Abou Mosaâb Abdelouadoud, alias Abdelmalek Droukdal lui a succédé. Il s'est avéré par la suite que c'était le désir de Sahraoui avant sa mort.
Le nouvel émir du groupe salafiste pour la prédication et le combat a continué l'œuvre de son prédécesseur en se rapprochant d'El Qaïda et en ouvrant des canaux directs avec l'organisation et les correspondances avec les leaders d'El Qaîda aux frontières entre l'Afghanistan et le Pakistan dans lesquelles il proposait de se joindre à l'organisation de Oussama Ben Laden.
L'offre de Droukdal de se joindre à El Qaïda est venue après des mois de discussions entre ce dernier et les dirigeants de son organisation. Le GSPC avait besoin de prouver sone existence et aussi prouver qu'il est toujours capable de commettre des opérations après l'hémorragie qu'il a eue en perdant beaucoup de ses éléments qui se sont rendu et par li lesquels il y avait aussi des émirs qui ont bénéficié des dispositions de la loi sur la réconciliation.
Avec la diminution de soutien aux activités armées à l'intérieur de l'Algérie, comme exprimé par le peuple qui a voté pour la loi sur la réconciliation nationale, le groupe salafiste s'est alors vu obligé de suivre le projet de jihad qui pourrait leur valoir un soutien.
El Qaïda n'a pas hésité à accepter l'offre des salafistes algériens, espérant par là, réussir à travers ses cellules maghrébines.


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