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Aboul Kacem Ettirmidi : « A l'approche de la mort, les terroristes regrettent leurs tristes fins»
Publié dans Ennahar le 17 - 05 - 2009

La majorité des terroristes, avant de mourir, regrettent leurs tristes fins. « Le résultat est toujours le même, la perte de l'avenir, le rejet de la famille, les souffrances psychologiques et les remords de conscience ». C'est en ces termes que notre interlocuteur, Belkacem B. commence à raconter à Ennahar son aventure au sein des groupes terroristes. Lui qui exerçait le métier d'infirmier, il nous raconte que la majorité des terroristes qu'il avait vu mourir, ont regretté ce qu'il ont fait. Belkacem B. a tant souffert à cause de son manque d'expérience. Agé de 32 ans, il a été surnommé ‘Aboul Kacem Ettirmidi'. Il a grandi dans une famille de bonne réputation. Son père était ancien maquisard, invalide de la guerre de libération. Sa mère aussi a beaucoup souffert pour l'éducation de sa progéniture.
Belkacem était connu pour son sérieux dans les études parmi ses frères. Il aimait la médecine depuis sa tendre enfance à cause des souffrances de son père, mais sa moyenne ne lui avait pas permit de faire médecine. Il suit alors une formation paramédicale et travailla comme infirmier dans une clinique près de son domicile.
Après dix années de travail, Belkacem a été emprisonné, selon ses dires, après son implication dans une affaire d'avortement d'une mineure et son décès. Il écopa de cinq années de prison et fut licencié de son poste. A sa sortie de prison, sa famille refuse de le recevoir, alors il décida de quitter la région.
Quelques temps après, Belkacem contacte un ancien compagnon de prison, le nommé ‘R. A', qui était un prisonnier politique. Ce dernier lui vient en aide financièrement et moralement en lui procurant un logement et l'argent bien qu'il ne travaillait pas. Ce dernier était amateur de cassettes de fetwas dont les ulémas n'étaient pas connus. Belkacem ajoute qu'il avait été touché par ces fetwas surtout après ce qu'il a enduré comme injustice. Son histoire avec El Qaïda ne diffère pas de celle des autres jeunes leurrés.
Belkacem a rejoint les groupes terroristes en tant qu'infirmier dans la wilaya de Ghelizane. Il nous raconte qu'il avait été chargé de la mission d'infirmier immédiatement après avoir rejoint les maquis dans la montagne, après qu'un nombre de terroristes aient été blessés dans une opération de ratissage menée par les éléments de l'ANP. Son début n'a pas été facile, surtout avec le manque de médicaments et de matériels d'infirmerie, ce qui a causé la mort de quelques terroristes.
Notre interlocuteur nous raconte que tous les terroristes qu'il a vu mourir avaient laissés des messages contenant leurs regrets d'avoir choisi ce chemin qui a beaucoup détruit leurs vies et les a conduit vers leurs pertes. Ces termes avaient un tel impact sur Belkacem, surtout qu'il était un homme pieu qui craignait de finir comme ces derniers.
Après avoir bénéficié des dispositions de la loi sur la réconciliation nationale, Belkacem a tenu à transmettre un message ; son message concerne cette fausse idée de Djihad qui n'est, selon lui, qu'un chemin vers la perte, surtout après ce qu'il a vu lorsque des terroristes sont morts devant lui. Celui-ci dit « Il n'y a que la vérité qui reste, et les faits de chacun l'accompagnent jusqu'à sa dernière demeure ».


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