Le président du MC Saïda, Mohamed Khaldi, a qualifié de « sévères » les sanctions prononcées par la commission de discipline de la Ligue de football professionnel (LFP), condamnant son équipe à 8 matches de suspension de terrain assorties de huis clos. « Il s'agit de sanctions sévères à notre encontre, qui vont rendre encore note tâche très délicate dans l'optique du maintien en Ligue 1. Nous allons faire appel au niveau de la commission d'appel de la fédération algérienne », a affirmé à l'APS le premier responsable du MCS, joint par téléphone. « L'équipe est innocente dans toute cette affaire, ce ne sont pas quand même les joueurs qui ont provoqué ces incidents. Malheureusement, le club est en train de payer cash le comportement irresponsable de certains supporters », a-t-il ajouté. Appelé à expliquer les raisons des ces actes de violence, Mohamed Khaldi estime que cela est dû à plusieurs facteurs. « Je suis le premier à condamner ce genre d'actes qui n'honorent guère le football national. Nous sommes tous responsables de ces actes sans exception. Les raisons ? Je pense que cela est dû aux fléaux sociaux dont souffre notre jeunesse. De son côté, le vice-président de l'USM Alger, Rabah Haddad, a estimé que ces sanctions sont « légères ». « Il s'agit de sanctions légères qui ne traduisent pas l'enfer que nous avons vécu à Saïda », a affirmé le responsable des Rouge et Noir. Outre la sanction de disputer 8 matches hors wilaya, le MCS a été condamné à verser 200.000 dinars d'amende. L'entraîneur-adjoint, Guemidi Ahmed, s'est vu infliger de son côté, une suspension de deux ans ferme et une amende de 100.000 dinars. Le dossier de ce match reste ouvert pour complément d'information.