Photo : Makine F. Les négociations avec les partenaires représentatifs du secteur de la Santé, débuteront dimanche 27 juin. Les rencontres vont débattre des problèmes et des doléances des praticiens en vue de trouver des solutions avant le mois sacré. C'est ce qu'a annoncé hier, M. Djamel Ould Abbès, ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière à l'occasion de la première rencontre avec les représentants des syndicats agréés et représentatifs activant dans le secteur de la Santé. Selon le premier responsable du secteur, il est impératif de privilégier la voie du dialogue et de la concertation en vue de trouver des solutions concrètes aux doléances de l'ensemble des personnes du secteur de la santé. « C'est un premier contact qui sera suivi d'une série de rencontres plus restreintes avec les représentants de chaque corps spécifique à l'effet de renforcer la dignité des praticiens et celle des patients», a précisé le ministre. Selon lui, les revendications socioprofessionnelles des organisations syndicales constituent un motif qui encourage l'action des pouvoirs publics. Raison pour laquelle, dira-t-il, «les partenaires sociaux seront associés à part entière à toutes les questions en rapport avec le système national de santé et de son développement». Dans un message adressé aux représentants des syndicats, M. Ould Abbès s'est engagé à prendre en considération leurs revendications allant de la révision de la loi sanitaire, l'élaboration de la nouvelle carte sanitaire nationale, la détermination des besoins de formation des praticiens médicaux spécialisés de santé publique, la normalisation des services de réanimation médicale au niveau national jusqu'à l'encouragement de la politique nationale du médicament en matière de production locale. Dans ce contexte, le ministre a déclaré : «Je recevrai dans trois jours les représentants du syndicat des pharmacies ainsi que les producteurs de médicaments pour encourager, voire relancer la production des médicaments localement». Les raisons ? s'est interrogé le ministre, rehausser la production nationale estimée aujourd'hui à seulement 37% et diminuer le taux d'importation de médicaments estimée à 2 milliards de dollars par an. Selon lui, des investisseurs saoudiens, jordaniens et notamment indous veulent investir pour encourager la production de médicaments en Algérie. «Les Algériens doivent être pris en charge et traités en Algérie», estime M. Ould Abbès. Présent à cette rencontre, M. Lyès Merabat, représentant du Syndicat national des praticiens de la santé publique (SNPSP), a indiqué que c'est la première fois que la corporation a été invitée par le ministère de la Santé. «Nous sommes convaincus des engagements du ministre, c'est une question de temps pour résoudre les problèmes de la corporation», dira-t-il.