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Herboriste, une activité florissante à Oran
Malgré les risques que font peser les plantes nocives
Publié dans Horizons le 16 - 02 - 2013


Le recours aux herboristes pour soigner des maladies qui « résistent » à la médecine conventionnelle est devenu récurrent à Oran. Non seulement parce qu'il arrive que les plantes médicinales soient, parfois, plus efficientes que le médicament, mais aussi et surtout parce que beaucoup d'Oranais n'arrivent plus à répondre financièrement à l'exigence de leur santé. Plus les rendez-vous avec les médecins et les pharmaciens se multiplient, plus les budgets de santé rétrécissent. Cependant, le recours aux herboristes ne va pas sans poser certains problèmes. « Tout comme pour les autres secteurs, le métier d'herboriste fait saliver beaucoup de charlatans. Ce qui peut poser un problème pour la santé des patients », avertit Abdelkader Rouabhi, un des herboristes les plus réputés à Oran. Selon lui, certaines herbes peuvent être nocives pour la santé ou même toxiques si l'herboriste ignore, par exemple, les normes et les dosages exacts. En outre, « certaines plantes additionnées à d'autres herbes inadéquates peuvent s'avérer nocives », précise-t-il. C'est aussi le cas si elles sont en interaction avec des médicaments ou des suppléments contre indiqués. Abdelkader Rouabhi qui a pignon sur rue dans le quartier populaire d'Ain El Beida, sur les hauteurs d'Oran, affirme aussi que de nombreuses plantes utilisées ne sont pas soumises à des contrôles de qualité. « Les gens, dit-il, doivent savoir qu'une plante peut être efficace si elle est connue et bien utilisée. Dans ce cas-là, même s'il arrive qu'elle ne guérisse pas, elle ne donne pas lieu à des effets secondaires. Il est impossible qu'une herbe naturelle fasse du mal à un être humain. Si elle ne le guérit pas, elle ne pourrait aggraver son cas ». La boutique de « l'herboriste de Ain El Beida », comme l'appellent ses nombreux patients, ne désemplit pas. On y vient de partout. D'Oran mais aussi de tous les coins de l'Oranie. « Parfois d'Alger et de Constantine même », assure-t-il. Abdelkader dit toujours à ses malades que la phytothérapie complète le médicament mais ne le remplace pas. « Il faut toujours avoir l'avis de son médecin. Et dans le cas de certaines maladies réticentes, le recours à la médecine est incontournable, obligatoire. La phytothérapie est généreuse, humaine mais elle ne vaut pas obligatoirement la science », soutient-il. Depuis que les Oranais font face à la baisse de leur pouvoir d'achat, ils ont appris à fréquenter les boutiques des herboritses, dans l'espoir d'une guérison par la grâce de la nature. Particulièrement quand, pour une raison ou pour une autre, la médecine moderne n'arrive pas à être au rendez-vous. Mais les nombreux herboristes sont passés à une autre vitesse, faisant du simple acte de vendre des produits naturels un acte médical puisqu'ils se sont mis à ausculter et à contrôler. Ce qui peut être assimilé à une usurpation de fonction, car selon les responsables de la direction du commerce, « si l'activité de vente d'herbes médicinales est une pratique commerciale licite, la transformation de ces commerces en cliniques médicales est illégale ». Pour leur part, les spécialistes en médecine n'arrêtent pas de mettre en garde contre la prolifération de ce phénomène, affirmant que « 9 fois sur 10, des plantes vendues par les herboristes ne sont pas soumises à un contrôle ».

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