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DE PLUS EN PLUS DE BOUTIQUES D'HERBORISTES A ORAN : Des spécialistes mettent en garde contre les plantes non contrôlées
Publié dans Réflexion le 11 - 02 - 2013

En Algérie, on a longtemps eu recours à l'herboristerie. Mais l'utilisation des plantes médicinales doit répondre à des normes et à des dosages exacts. Selon les spécialistes, dans certains cas les plantes peuvent être toxiques et d'autres peuvent être nocives en interaction avec d'autres plantes, des médicaments ou des suppléments. Dans le but de sensibiliser et informer les gens sur les bienfaits et les risques de cette pratique, des portes ouvertes sur les métiers des herboristes ont été organisées la semaine dernière par l'Union générale des commerçants et des artisans algériens d'Oran. La manifestation s'est déroulée au niveau de la maison de jeunes Maoued Ahmed ex-Mirauchaux. Plusieurs exposants ont participé à ces portes ouvertes qui ont duré trois jours. Ces dernières années, de plus en plus de personnes fréquentent les magasins de vente des herbes naturelles et médicinales, dans l'espoir d'une guérison par la grâce
de la nature surtout si la médecine moderne s'est montrée, pour de multiples raisons, impuissante à guérir le mal dont elles souffrent. Les organisateurs de cette manifestation mettent en garde contre le fait que la plupart des plantes vendues ne sont pas soumises à des contrôles de qualité, d'autant que certaines d'entre elles peuvent être dangereuses. De leur côté, les médecins mettent en garde contre le fait que la plupart des plantes vendues ne sont pas soumises à des contrôles de qualité, d'autant que certaines d'entre elles peuvent être dangereuses à la consommation et souvent avec effet retardé. Certains spécialistes affirment que 90% des plantes vendues par les herboristes ne sont pas soumises au contrôle. La phytothérapie complète le médicament mais ne le remplace pas. Le but est de sensibiliser et informer les gens sur les bienfaits et les risques de la phytothérapie. A Oran, elles sont de plus en plus nombreuses les
boutiques qui se spécialisent dans la vente de plantes médicinales, ce qui n'a rien de bien original sauf que, lentement mais sûrement, la simple opération de vente des produits cède la place à des «consultations» et pratiques proches, à s'y méprendre, de l'acte médical en vigueur chez les médecins ou en milieu hospitalier. Pourtant, avertissent des agents de la direction du commerce, si l'activité de vente d'herbes médicinales relève de la pratique commerciale normale, la transformation de ces commerces en cliniques médicales est illégale. Pour les clients de ces magasins qui appellent en renfort la tradition des ancêtres, qui auraient vécu «en bonne santé» sans l'apport de la science, «il est impossible qu'une herbe naturelle fasse du mal à un être humain et si elle ne le guérit pas elle ne saurait aggraver son cas non plus, comme dit l'adage populaire». Ils mettent en avant aussi l'argument du coût avantageux de ce traitement en comparaison de celui des produits pharmaceutiques, «inaccessibles» pour les non assurés sociaux.


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