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Les toxicomanes exigent des « privilèges » en contrepartie d'une cure
Traitement de la toxicomanie
Publié dans Horizons le 09 - 04 - 2013

M. Réda Sahnoune s'est référé aux chiffres sur la prise en charge médicale des détenus toxicomanes. En effet, 2.140 cas ont été enregistrés durant l'année 2012 dont 695 ont été guéris soit 32.5 % contre 864 toxicomanes qui se trouvent toujours sous traitement et suivi médical. Le nombre des toxicomanes qui ont abandonné le traitement est de 28 % soit 599 détenus alors qu'ils étaient 170 seulement à rompre le traitement en 2010 et 601 autres en 2012. « La majorité des toxicomanes en détention ont constaté que le but est de les traiter et non pour avoir des privilèges, alors ils ont renoncé surtout ceux qui purgent de longues peines », a expliqué le directeur qui a situé les causes de ce rejet par l'absence de volonté, la longue période de consommation et par le fait que beaucoup de toxicomanes considèrent que la drogue fait partie d'eux même ». D'ailleurs, le traitement touche aujourd'hui, la population toxicomane condamnée à moins de six mois. Le sous-directeur de prévention et de la santé a expliqué à l'assistance que le ministère de la Justice a mis en place en 2009, un programme pour le suivi et la désintoxication des toxicomanes dans le milieu carcéral à travers 47 groupes au niveau des wilayas. « On procède à l'évolution de chaque cas et une prise en charge psychologique 2 fois par semaine puis espacée selon l'évolution de chaque cas », a-t-il souligné. S'agissant des difficultés, il a estimé que la déperdition est l'un des obstacles suivi de la mobilité de la population carcérale, de la libération ainsi que l'exigüité parfois des lieux. De ce fait le conférencier a soulevé le problème de l'absence de relais. Le toxicomane est livré à lui-même après sa libération, il est orienté médicalement « mais en l'absence du rôle de la société civile, nos efforts sont vains ». La prison constitue une opportunité de prévention mais la population carcérale est jeune, marginalisée avec un comportement à risque qui nécessite un suivi médical et psychique », a conclut M. Sahnoune.
Le rôle du juge pénal est réduit
L'article 7 de la loi relative à la prévention et à la répression de l'usage et du trafic illicites de stupéfiants et de substances psychotropes a été longuement évoqué par les magistrats qui ont tenté de « d'expliquer » son application. La présidente du tribunal de Khemis Miliana, Nait Sidi-Ahmed Meriem a reconnu que le rôle du juge pénal « est très réduit » en matière de l'activation de la politique de prévention. « L'article 12 de cette loi doit être un outil de « pression » sur le toxicomane pour l'obliger au traitement », a plaidé la magistrate. Elle a, en outre, estimé que l'article 11 qui donne la latitude au juge d'instruction ou la juridiction compétente d'ordonner à un inculpé de se placer sous surveillance médicale ou l'astreindre à une cure de désintoxication ne défini pas les mécanismes. La juge a également évoqué l'absence de la prise en charge des mineurs dans cette procédure. Pour une prise en charge efficace, elle propose l'isolement des toxicomanes, la mise en place d'une commission de désintoxication composée de médecins, de psychologues, d'assistantes sociales, de psychiatres, d'éducateurs, qui sera présidée par le président du service de réinsertion. La magistrate a appelé aussi au gel de la condamnation et l'application de l'accompagnement professionnel surtout que la majorité des toxicomanes boudent les centres de désintoxication « qui sont en réalité, des centres de psychiatrie ». Lors de ce séminaire, le Dr Ruth Olga Gozlan (MILDT) a plaidé pour une approche sociale mais a déploré l'insuffisance des moyens par rapport aux besoins. Pour sa part, la vice-présidente chargée de l'application des peines de Bordeaux, Mme Marianne Bordas a estimé que la rechute ne doit pas constituer un échec qui entraîne l'emprisonnement.


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