L'association El Kalaâ de la wilaya d'Alger salue l'initiative de l'APC d'Alger Centre pour redorer le blason de la capitale en lançant le programme « Alger, éveillée la nuit ». « Cette initiative nous donne, à nous membres de l'association, une satisfaction énorme puisque la protection de l'environnement, des valeurs, du patrimoine est, depuis des années, notre mission, voire notre combat », dira le président de l'association El Kalaâ, Hamid Haddadi. Cette association a, par le passé, organisé des journées d'étude et de sensibilisation pour endiguer la dégradation de la cité et a organisé des concours de dessins d'enfants afin de faire valoir le talent des jeunes peintres tout en leur inculquant le principe de la protection de l'environnement. Dans cette perspective, l'association a fait de la sensibilisation le point focal de son programme d'exercice de 2013. El Kalaâ veut, à travers cette sensibilisation, toucher plus les mamans. Comme elle tend également à réactiver son programme lancé en 2011 relatif à l'installation de comités chargés de l'entretien des quartiers. Une trentaine de comités ont déjà été installés durant ce programme. Cette association, créée en 2003 avec un groupe d'amis nostalgiques de la belle époque où Alger était blanche, propre et vivante, tend à « faire renaître les valeurs et à inculquer, notamment aux enfants, des habitudes saines en leur faisant comprendre le sens du civisme et les éduquer à agir comme de véritables citadins », dira M. Haddadi. Comme il encourage l'implication des comités de quartier pour mettre un terme à la dégradation de l'environnement de leur ville. « Si l'ensemble des comités de quartier sensibilisent les citoyens dans ce sens, nous pourrons régler énormément de problèmes au niveau de nos cités », indique-t-il en donnant l'exemple des comités qui font un travail titanesque pour inculquer aux citoyens la culture de la propreté. Le président d'El Kalaâ, tout en précisant que Alger dispose des plus belles salles de cinéma, des plus beaux jardins et des meilleurs espaces publics, évoque néanmoins « l'absence de sécurité dans nos rues, nos parcs et le manque de vespasiennes dans la capitale ». L'absence d'un tel équipement dans Alger contribue à la dégradation de la capitale où le citoyen doit se boucher le nez pour sillonner certaines ruelles. Haddadi aspire à la mise à la disposition de l'association d'espaces pour « rencontrer le grand public et l'inciter à contribuer au développement de la cité ».