Iran: "pas de danger" pour la population après les frappes américaines sur le site nucléaire de Fordo    L'Iran appelle à une réunion d'urgence du CS de l'ONU après les attaques américaines    Accident du 5 juillet: une délégation ministérielle au chevet des supporters blessés    « Aucune demande d'autorisation n'a été enregistrée jusqu'à présent »    L'Irak vacille sous la pression régionale    Prestation remarquable de l'Algérie au Conseil de sécurité de l'ONU    Un gala pour l'armée sioniste en plein Paris    L'US Biskra officialise sa rétrogradation    Quatrième sacre consécutif pour le HBC El-Biar    Les raisons de la dépréciation du dinar sur le marché parallèle et l'impact sur le processus inflationniste    Des chiffres satisfaisants et des projets en perspective pour la Sonelgaz    L'Etat reprend la main    Il y a vingt ans disparaissait l'icône du style « Tindi", Othmane Bali    « Si l'on ne sent plus la douleur des enfants, on n'est plus humain »    Ligue 1 Mobilis: Le MCA sacré, la JSK en Ligue des champions et le NCM relégué    Hamlaoui reçoit une délégation des cadres de l'UNFA    Souk Ahras : Zerouati appelle au renforcement du rôle des jeunes dans la vie politique    La manifestation "Alger, Capitale de la Culture hassaniya" incarne la profondeur des liens entre l'Algérie, la Mauritanie et le Sahara occidental    Rezig appelle les opérateurs économiques à conquérir le marché africain    L'UIPA appelle à davantage de solidarité pour promouvoir la sécurité et la stabilité dans le monde arabe    Osmani appelle les Algériens à se mobiliser pour préserver et protéger le pays    Nâama: la 16e édition du Festival culturel national de la musique Gnawa débutera le 27 juin    Baddari préside une réunion de coordination avec les directeurs des établissements universitaires et des ENS    Hand/Mondial U21- 2025 (Gr.D - 3e journée) : victoire de l'Algérie face au Canada 33-20    Belmehdi reçoit le mufti de la République arabe d'Egypte    Transport : Air Algérie cargo prévoit une hausse notable de son activité pour 2025    Agression sioniste contre Ghaza : le bilan s'alourdit à 55.908 martyrs    Annaba: le ministre de l'Intérieur donne le coup d'envoi officiel de la saison estivale 2025    Ligue de Diamant 2025 (Meeting de Paris) : l'Algérien Mohamed Yasser Triki termine 5e au triple saut    18 mois de prison ferme pour publication illicite de sujets du Bac à Ammi Moussa    Pour une évaluation des performances des arbitres en fin de saison    Les raisons de la dépréciation du dinar sur le marché parallèle et l'impact sur le processus inflationniste    Réunion de coordination pour la mise en œuvre du décret portant transfert de l'OREF    « Abdelmadjid Tebboune n'a pas accordé d'entretien à des journaux français »    Déjouer toutes les machinations et conspirations contre l'Algérie    L'Autorité nationale indépendante de régulation de l'audiovisuel met en garde    La Fifa organise un séminaire à Alger    Khaled Ouennouf intègre le bureau exécutif    L'Algérie et la Somalie demandent la tenue d'une réunion d'urgence du Conseil de sécurité    30 martyrs dans une série de frappes à Shuja'iyya    Lancement imminent d'une plate-forme antifraude    Les grandes ambitions de Sonelgaz    La force et la détermination de l'armée    Tebboune présente ses condoléances    Lutte acharnée contre les narcotrafiquants    La Coquette se refait une beauté    Cheikh Aheddad ou l'insurrection jusqu'à la mort    Un historique qui avait l'Algérie au cœur    







Merci d'avoir signalé!
Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.



Eclipsée par le football
journées cinématographiques d'Alger - 3e journée de la compétition
Publié dans Horizons le 20 - 11 - 2013

Pour cette 3e journée de la compétition pour la 4e édition des journées cinématographiques d'Alger, les quelques cinéphiles présents à la cinémathèque d'Alger ont assisté à la projection d'un panorama du court métrage international comme les films « Six » de Baha El Gamal (Egypte), « Studio Beyrouth » de Mokhtar Beyrouth (Liban), « Antropia » de Yassine Marco Marocco ( Maroc), « Baba Noel » de Walid Mattar (Tunisie), « L'incubateur du soleil » de Ammar El Beik (Syrie), « Boby » de Mehdi Barsaoui (Tunisie), « Assel » de Khalid Al Zadjali (Bahreïn), « Cotton » de Luay Fadhil (Irak), « Belly dance à Belleville » de Rahma El Madani (France) et « Bedouin Woman » de Hashim Al Efari (Irak). L'amour peut être un pari mortel, et dans le film « Six » du réalisateur Baha El Gamal, c'est le cas. Dans ce drame, le réalisateur met à nu la relation d'un couple marié et la trahison conjugale. Le film tourne autour de la perfidie. La mise en scène du réalisateur est irréprochable, le scénario est travaillé et l'histoire attachante, du bon rythme. De plus, la distribution des acteurs est convaincante. Juste après, le film « Beyrouth studio », (Studio Beyrouth), dirigé par Mokhtar Beyrouth, est un hommage à Beyrouth dans les années 1960. Le film parle d'un photographe et de son aventure avec un photomaton. Il s'agit de la façon dont le studio de photos du protagoniste est menacé lorsque le maire installe le premier photomaton du pays à côté du studio. Il essaie de montrer la relation entre une machine et un humain. Le réalisateur a voulu faire un film qui soit utile et qui montre sa « connexions » à Beyrouth. Il sait se concentrer principalement sur la relation entre le photographe et la machine. Le troisième film concerne « Antropya » de Yacine Marco Marucco. Un film de haute facture. Un homme, une femme. Un plan séquence. Après vingt ans de vie commune, un couple règle ses comptes le jour de son anniversaire de mariage. Un film à l'ambiance intemporelle où jeu de miroir et illusion d'optique se succèdent et où l'entropie finale laisse présager mille et une chutes. Concernant le film court métrage, l'œuvre « Baba Noël » de Walid Mattar nous plonge dans la vie de Fouad, un émigrant clandestin qui travaille dans un chantier. Cet émigrant partage un appartement avec d'autres sans papiers. Fouad vit dans la peur d'être arrêté, jusqu'au jour où on lui propose un travail bien rémunéré, avec l'assurance de rester invisible. Walid Mattar, le réalisateur de ce film, qui est membre de la fédération tunisienne des cinéastes amateurs depuis l'âge de 13 ans, a voulu, à travers cette œuvre qu'il réalise en 2012, mettre l'accent sur cette frange de la société, les émigrants, et les difficultés rencontrées durant leur séjour pour une réinsertion sociale. Un très beau court métrage. Pour sa part, le réalisateur Ammar El Beik n'était pas présent physiquement mais son film « L'incubateur du soleil » a marqué les esprits. Ammar El-Beik, né en 1972 à Damas, mène aujourd'hui au Koweït une carrière de photographe et de cinéaste. Son film, dépourvu de dialogues, raconte l'exil. Mieux encore, il se représente avec sa femme et sa toute petite fille, chez lui, devant la télévision qui diffuse les images sanglantes des martyrs du printemps arabe.
Fictions, tensions et émotions
Juste après, la projection d'un autre court métrage intitulé « Bobby », le réalisateur Mehdi Basraoui nous relate l'histoire de Farès, jeune garçon de 8 ans, autorisé pour la première fois à aller seul comme un grand à l'école. Sur son chemin, il croise un chien errant. Une belle amitié naît entre eux jusqu'au jour où Farès décide de ramener le chien avec lui avec lui à la maison. L'idée du film est née un certain 15 avril 2011. Le réalisateur passait des journées entières devant son ordinateur à suivre l'actualité politique en Tunisie. Il a été interpellé par un article publié sur Facebook dont le titre était : « Un projet de loi pour interdire les chiens en Iran ». Mehdi Barsaoui est choqué, lui qui est habitué à vivre en compagnie d'un chien et ce, depuis sa plus tendre enfance. Le réalisateur appréhende, dans son film original, l'interdiction dans son pays de l'élevage des chiens comme animal domestique. Et, depuis, l'idée du film est née. Le thème central de ce court métrage est la complicité entre un enfant et un chien sur un fond de morale. Bobby, pour Farès, est comme un petit frère, qui a besoin d'être aimé et choyé. La transition est toute faite, avec le film « Assel », écrit et réalisé par le Dr Khalid Abdul Rahim al Zadjali, président, Oman Film Society, montre la lutte d'un vieux bédouin et d'un garçon de neuf ans afin de préserver sa culture, de rêves et de sa relation avec son chameau. Quant au film irakien « Cotton » de Loai Fadhel, le nœud de cette histoire est le rapport de la vie à la mort. Pour sa part, le réalisateur en a fait un film. Une lecture philosophique de la vie et de la mort via le cinéma. Une prouesse artistique chaleureusement saluée. Il a d'ailleurs reçu, en 2013, pour ce film, le titre du meilleur cinéaste au festival international du cinéma des pays du Golfe. Les deux derniers films de cette 3e journée de compétition concernent les films « Belly dance à Belleville » de Rahma El Madani (France) et « Bedouin Woman » de Hashim Al Efari (Irak). Le film « Belly dance à Belleville » de Rahma El Madani raconte l'histoire d'un jeune Chinois qui vient d'arriver à Belleville pour y chercher sa mère. Il entre dans un café fréquenté par des Maghrébins et des Chinois. Il y rencontre une courtisane chinoise qui danse le soir. Mais il n'est pas le seul à s'y intéresser. L'objectif de cette fiction, c'est une politique d'éducation aux valeurs, qui interpelle les consciences et leur sens de la responsabilité. En dernier, le film « Bedouin Woman » de Hashim Al Efari s'inscrit dans le registre du documentaire sur les Irakiens de différentes origines ethniques, unis dans leur lutte pour sauver un enfant kurde après avoir été blessé lors d'un affrontement entre le gouvernement et les Kurdes en 1988. Il faut dire que la réalisation de ce film est très moderne. Hashim Al Efari a réussi à raconter une histoire à la fois fidèle aux événements et très personnelle et personnalisée. Un film optimiste.


Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.