Le quotidien Liberté ne paraîtra pas aujourd'hui. Et pour cause, le personnel (rédaction et administration) a entamé, hier, une grève illimitée. Dans un communiqué parvenu à notre journal, le secrétaire général de la section syndicale, affiliée à l'Union générale des travailleurs algériens (UGTA), Omar Bourebaba, a indiqué que la direction du journal s'est murée dans un silence qui en dit long sur la volonté de satisfaire les doléances et revendications légitimes des travailleurs. M. Bourebaba rappelle que les travailleurs « réclament l'application de la grille des salaires négociée depuis des mois par les deux parties après le débrayage du 4 mars 2013 ». Il dénonce, en outre, le fait que la direction n'a à aucun moment sollicité les membres de la section syndicale pour trouver un terrain d'entente et résoudre le conflit. Dans un communiqué signé par le directeur de la publication, Abrous Outoudert, la direction du journal invite le partenaire social à prendre connaissance des mesures prises à savoir que l'augmentation prend en charge de façon conséquente l'ensemble des corps de métier de la chaîne. Ainsi, une augmentation de 37,7% sur la masse salariale brute mensuelle est accordée avec effet rétroactif à partir de janvier 2013. Pour la direction de Liberté, ce réajustement place ce quotidien parmi les titres privés les plus rémunérateurs. Aussi, il est fait appel à l'ensemble du collectif à préserver l'emploi en reprenant leur activité.