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La sauvegarde des indices, un casse-tête pour les enquêteurs
Séminaire national sur la gestion de la scène de crime
Publié dans Horizons le 13 - 12 - 2013

Pour le commandant de la GN, la criminalistique commence par la scène de crime ou de l'infraction, et la qualité d'intervention est très importante. D'ailleurs, dans son allocution d'ouverture du séminaire, premier du genre au niveau national, Ahmed Bousteila a indiqué que l'objectif de cette rencontre est de « faire prendre en compte l'aspect judiciaire qui accompagne les interventions dans les scènes de crime et d'optimiser la qualité des premières constatations, primordiales dans une enquête judiciaire, pour pouvoir identifier les auteurs. Le général major a appelé à « investir dans les ressources humaines, les moyens adéquats et les méthodes scientifiques dans l'enquête judiciaire, avec le développement de la science notamment ». En ce sens, il a rappelé que la gendarmerie s'est adaptée à ce développement à travers la réorganisation de la police judiciaire, la création d'une école nationale de la police judiciaire et de l'INCC, ainsi que la formation de techniciens de scène de crime et en accidentologie. « Les réseaux criminels ont également recouru à la technologie dans leurs activités afin d'échapper à la justice, ce qui nécessite une bonne gestion de la scène de crime et le prélèvement des indices avec rigueur et professionnalisme », a soutenu Ahmed Bousteila. Et si le général major a insisté sur l'importance de la scène du crime, c'est parce que l'expérience démontre, au quotidien, que les principes et les protocoles de travail sur une scène de crime « ne sont pas respectés par les différents intervenants, ce qui peut nuire au bon déroulement de la justice et aux efforts consentis dans la lutte contre la criminalité », a relevé le directeur de l'Institut national de criminologie et de criminalistique (INCC), le colonel Abdelhamid Messaoudi. Aussi, il a mis l'accent sur la coordination et la coopération entre les différentes parties lors de l'intervention sur une scène de crime. C'était aussi l'occasion de « sensibiliser les gendarmes qui interviennent sur la scène de crime ». Le professeur Abdelaziz Benharkat du CHU Constantine a mis l'accent dans son intervention sur le rôle du procureur de la République dans la gestion de la scène de crime.
Un protocole pour la police judiciaire
« Ce n'est pas aux experts de gérer la scène, notamment une scène complexe », a-t-il précisé, en commentaire à l'intervention du magistrat de la cour de Blida, M. Naâdjaoui, qui a axé sur le rôle de l'officier de la police judiciaire. De son côté, le chef du bureau des pièces à conviction scellées au niveau de l'INCC, le commandant Rachid Bouras a mis le point sur l'importance de l'intégrité et la traçabilité des pièces à conviction. Il a annoncé, à l'occasion, que l'INCC vient de créer un protocole de gestion de la scène de crime. « Il s'agit d'un guide sur le prélèvement des empreintes et le stockage des pièces scientifiques. Le protocole a été transmis à toutes les unités de la police judiciaire afin d'orienter les techniciens des scènes de crime dans différentes situations. » L'officier supérieur a présenté la démarche scientifique adoptée par les experts de l'INCC dans la recherche de la vérité, car cette dernière est difficile à déceler, et pour cause, les indices laissés peuvent disparaître. Les éléments de la Protection civile en savent quelque chose, du fait que, parfois, ils sont les premiers à intervenir
Protection civile : manque de formation dans la criminalistique
Aussi, les secours peuvent rencontrer certaines difficultés à préserver les lieux en l'état. C'est ce qu'a fait savoir le représentant de la Protection civile, le médecin lieutenant-colonel Hamid Belaâsla, dans sa communication sur « l'intervention sur la scène de crime : entre le devoir de porter secours et la nécessite de protéger les traces et indices ». L'officier supérieur a estimé que la préservation de la vie humaine est « une priorité », lors de la présentation d'un cas d'éclosion d'un feu. Il a soulevé les difficultés des secours dans un lieu obscur ou sous une température allant de 500 à 1.000 degrés. Il a estimé que le secours prime toujours sur le judiciaire. Toutefois, il a reconnu que « le manque de formation des pompiers dans la criminalistique, notamment la gestion de la scène de crime, influe de façon négative sur la préservation de la scène de crime. Sur quoi, il a plaidé pour des actions de formation et de coordination entre les intervenants.


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