Des solutions africaines pour que le continent noir fasse face aux aléas de la dépendance alimentaire, du changement climatique, de la pauvreté et de la mondialisation. C'est le but de la conférence ministérielle africaine sur l'économie verte qu'abritera Oran le wee-kend prochain. L'économie verte reste l'une des voies qui mènent vers le développement durable et répond en même temps aux préoccupations économiques, sociales et environnementales. Cette rencontre, qui se tiendra sous le haut patronage du président de la République, Abdelaziz Bouteflika, et qui sera inaugurée le 22 février par le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, ambitionne d'aller vers une plateforme contenant des mécanismes pour préserver ses ressources, des programmes en matière d'infrastructures socioéconomiques qui font encore défaut au contient noir, des partenariats fiables pour le transfert de technologie et des outils pour l'amélioration du cadres de vie. « Cette conférence vise à encourager la discussion entre les décideurs politiques africains, les experts et les représentants d'agences internationales ainsi que la société civile et ce, en vue d'identifier les axes de coopération internationale et régionale, y compris sud-sud et intra-africaines », indique le ministère de l'Aménagement du territoire et de l'Environnement dans un communiqué A cette conférence, qualifiée de haut niveau, des personnalités africaines et internationales seront présentes, à l'exemple du directeur exécutif du programme des Nations unies pour l'environnement (PNUE), du fondateur et président d'honneur de l'ONG environnementale R20, Arnold Schwarzenegger, ainsi qu'un représentant de l'Union africaine. Les débats tourneront, entre autres, sur l'efficacité énergétique pour l'exploitation et la promotion des ressources naturelles, sur l'emploi vert et la gestion des déchets. Concrètement, les participants auront à définir les moyens de mise en œuvre de l'économie verte mais également et pour l'adaptation au réchauffement climatique. Il faut savoir, à ce propos, que l'Afrique risque de perdre une partie importante de ses terres arables à l'horizon 2025 si des mesures d'urgence ne sont pas prises. « Cette conférence constitue une opportunité pour aborder toutes ces problématiques, proposer des solutions à même de favoriser la transition vers une économie verte, basée sur les priorités nationales du développement durable », estime le ministère de l'Aménagement du territoire et de l'Environnement.