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Commentaire : Ces brèches qu'on colmate et ces gens qu'on déçoit
Publié dans Horizons le 19 - 09 - 2010


Même en acceptant l'idée que les mesures dites protectionnistes préconisées dans les différentes lois de finances, ces deux dernières années, aient pu affecter négativement les flux d'investissements étrangers vers l'Algérie, il convient de constater que même certains investissements étrangers déjà concrétisés, quelle qu'ait pu être leur importance, n'ont pas apporté à l'Algérie la valeur attendue et encore moins répondu à la condition sine qua non qui est celle de faire profiter le pays d'accueil. D'abord, d'un taux de réinvestissement qui reflète l'importance du marché dans lequel l'entreprise étrangère réalise de la valeur et, ensuite, consentir un certain transfert de savoir-faire et de technologie. Dans beaucoup de cas, les brèches qui existaient dans les systèmes financier et fiscal ont été propices à des actes de prédation de la part d'entités économiques étrangères, de droit algérien, qui ont considéré la marché algérien comme un marché de transfert de devises à l'international, loin de se soucier du devenir de l'économie locale dont elles tirent des dividendes sans possible comparaison avec des marchés de même dimension et, de surcroît, au niveau d'investissement initialement consenti. Ce ne sont pas les entités économiques étrangères qui travaillent en Algérie dans la transparence et l'équité qui dénonceraient de telles mesures, d'autant que celles-ci sont tout à fait légitimes, au vu de la saignée financière qui fut opérée en 2008 et qui a poussé les exportations de devises à un niveau jamais atteint. Cela au moment même où les pays d'origine des capitaux investis organisaient un repli d'investissements pour repositionner leurs capitaux dans les sociétés mères, alors en détresse financière. Le marché algérien est suffisamment attractif pour conditionner l'investissement, y compris au prix de mesures en apparence contraignantes, qui ont servi, à un certain moment de l'histoire de nombreux pays émergents, pour amener les investisseurs étrangers, non plus seulement à ramener de l'argent frais dans ces pays -véritable cheval de Troie pour une prédation annoncée- mais également à consentir un transfert heureux de technologie et de savoir-faire. A ce dernier titre, la forme de partenariat exigée n'est que la résultante d'un dialogue infructueux et le non-respect d'engagements d'investissements de la part de nombreux opérateurs qui se sont cantonnés dans une logique strictement commerciale. C'est pour cette raison qu'il est illogique de lier la faiblesse des investissements étrangers directs à l'impopularité des mesures dites protectionnistes avant d'admettre que celles-ci sont le résultat d'une prédation financière qui rend nuisibles et même hautement toxiques ces investissements, en l'absence de garde-fous et de mécanismes de vigilance. Il est question d'avoir des partenaires économiques, pas de faire entrer des loups dans une bergerie.

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