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« Le théâtre algérien est riche et vivant »
Rencontre avec Houda Jmel (Chorégraphe tunisienne)
Publié dans Horizons le 10 - 03 - 2014


La générale a été donnée il y a une semaine. Mme Houda Jmel a assuré la partie chorégraphie et expression corporelle. En fait, pour Houda Jmel, le TRTO n'a plus de secret. Tout comme les planches algériennes d'ailleurs. En effet, ce n'est pas la première fois qu'elle encadre un atelier à Tizi-Ouzou. Elle a même assuré des stages de formation au profit de jeunes acteurs de la région. Comme elle a eu à se produire avec sa troupe de Mesrah En' Nass de Tunis un peu partout en Algérie notamment avec les pièces « At'rain Sf'far » (le train a sifflé) adaptée d'un texte de Frédérico Garcia Lorca, et « La maison de Bernada Alba » mise en scène par Dalila Meftahi. La pièce a été primée à Béjaia lors du festival international de la capitale des Hammadites. Elle y joue aux côtés de Nourhène Bouzaiene, Saida El Hammi, Dalila Benyahia et autres Dalila Meftali et Fouzia Mansour. Ainsi elle aussi parcouru le pays pour des représentations à Biskra, Batna, Relizane, Mostaganem Annaba et Alger. Houda Jmel est venue au théâtre professionnel « il y a près de six années maintenant au niveau de la troupe Mesrah En'Nass de Tunis » nous dira-t-elle. Auparavant elle participait avec le collège de Gabès, sa ville natale, dans le Sud tunisien, à des activités culturelles diverses avec ses élèves, elle l'enseignante d'EPS, tout comme son mari d'ailleurs. « En ma qualité de professeur d'EPS spécialité gymnastique qui fait donc appel à la pratique corporelle, nous avions, avec mes collègues enseignants, mis en place tout un programme d'activités culturelles avec comme toile de fond le théâtre. C'est comme cela que je suis pour ainsi dire venue au théâtre qui a toujours été une de mes passions ». Des activités qui lui ont permis de découvrir ce qui se faisait en la matière en France, en Espagne et en Tunisie dans le cadre des échanges et des tournées effectués par l'établissement. Interrogée sur le niveau du théâtre algérien, elle nous dira que « c'est un théâtre très riche, vivant. Les gens en Algérie produisent beaucoup. Ils disposent de moyens humains remarquables, d'espaces où ils peuvent donner libre cours à leur passion. J'ai aussi trouvé des gens qui travaillent comme des esclaves de cette discipline. Ils se donnent à fond sans rechigner » nous dira-t-elle. Avant de poursuivre : « Il y a aussi les pouvoirs publics qui mettent à la disposition des institutions théâtrales comme le TNA et les théâtres régionaux et autres associations culturelles les moyens matériels et financiers nécessaires pour la production ». Comparativement à ce qui se fait chez elle en Tunisie, elle nous dira que « nous manquons terriblement d'espaces mais aussi la révolution que nous avons vécue a été très durement ressentie par la culture de manière générale et le théâtre de manière particulière ». Mais Mme Houda Jmil ne désespère pas de voir à nouveau la culture de son pays refleurir comme le jasmin. Enfin, à la question de savoir comment elle allie sa vie de famille elle la mère de deux enfants restés avec leur père à Gabès et sa vie d'actrice et de chorégraphe à Tunis distante de plus de 410 km, elle nous répond : « Avec mon mari que je salue au passage pour tous les efforts qu'ils consent avec les enfants et surtout pour me permettre de vivre ma passion le théâtre, nous avons trouvé la formule de nous voir assez souvent en me ramenant les enfants à Tunis ou en me rendant chez moi. Ceci bien évidemment durant la préparation d'une pièce mais la séparation je la ressens lorsque je suis en tournée tant mon mari et mes enfants me manquent beaucoup. D'ailleurs j'ai hâte de rentrer chez moi pour les retrouver ». Pour conclure, Houda Jmil, la chorégraphe et l'actrice, nous a fait part d'un projet qui lui tient à cœur. « Nous avons entamé le montage d'une pièce portant sur les événements de Sakiet Sidi Youcef qui sont indélébiles de la mémoire de nos deux peuples mais pour des raisons techniques on avait arrêté. J'ose espérer que nous allons reprendre bientôt ce projet dont le texte est formidable. »

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