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La taxation d'office de moins en moins appliquée
Redressement fiscal
Publié dans Horizons le 11 - 05 - 2014


L'administration fiscale va recourir de moins en moins à la taxation d'office que le fisc imposait aux entreprises redressées après un contrôle fiscal, a indiqué, hier, à Tipasa le DG des impôts (DGI), Abderrahmane Raouya. Le patron du fisc a précisé à la presse, en marge d'un colloque international sur le contrôle fiscal, qu'il venait d'envoyer une circulaire aux différents services des impôts les instruisant de ne plus considérer le rejet de la comptabilité des entreprises par les vérificateurs au titre du contrôle fiscal comme étant un cas de taxation d'office. Dans l'ancien ancrage juridique que la loi de finances pour 2014 a modifié, la simple prononciation par les vérificateurs du rejet de la comptabilité mettait le contribuable contrôlé dans une procédure d'imposition d'office qui obligeait le fisc à déterminer les redressements de façon forfaitaire. Raouya a indiqué que cette mesure du code des procédures fiscales, modifiée en 2014, a engendré beaucoup de contentieux entre le fisc et le contribuable, allant jusqu'à reconnaître le caractère contraignant de cette mesure. Le mode de calcul du redressement fiscal en cas de rejet de comptabilité qui se basait sur un coefficient déterminé par le fisc était « un tout petit peu subjectif », a-t-il reconnu. Désormais, « les vérificateurs doivent refaire eux-mêmes l'imposition de l'entreprise avec les redressements nécessaires s'ils rejettent la comptabilité d'une entreprise », a fait remarquer le DG des impôts. L'imposition d'office a été à l'origine de la majorité des contentieux opposant l'administration fiscale au contribuable et a même altéré la relation d'équilibre devant exister entre les deux parties. Cette situation a poussé le fisc à engager une analyse qui a fait ressortir « un état de déséquilibre aggravé par la mauvaise prise en charge par les vérificateurs de la mesure de la taxation d'office en cas de rejet de comptabilité », selon la circulaire de la DGI. Les travaux d'évaluation menés par la DGI ont fait également ressortir que la majorité des cas de rejet de comptabilité sont fondés « sur des motivations insuffisantes, voire inexistantes ». Il a été constaté par exemple que des rejets de comptabilité ont été prononcés pour des exercices non concernés par la vérification. Plus grave : des rejets ont été prononcés uniquement pour des raisons de forme comme l'absence du paraphe sur les documents comptables obligatoires. Raouya a nié, par ailleurs, que le fisc ait fixé des objectifs aux vérificateurs à atteindre en matière de redressements fiscaux qui auraient incité ces derniers à multiplier les impositions d'office, en précisant que plusieurs contrôles n'ont pas donné lieu à des redressements. Raouya a fait savoir que son administration a pris en charge quelques missions du service d'investigations fiscales, relevant du ministère des Finances, en attendant sa mise en place. Le fisc a enclenché, à ce titre, plusieurs enquêtes sur les activités informelles. Interrogé par la presse sur d'éventuelles enquêtes ouvertes par la DGI sur des importateurs frauduleux, Raouya s'est contenté de répondre que son administration agissait selon les informations qui lui sont transmises. Le travail des services de la DGI, a-t-il poursuivi, est orienté vers toutes les activités qui présentent des risques sans distinction entre entreprises publiques ou privées, nationales ou étrangères. Interrogé sur le montant de la plus-value que la DGI allait engranger de la cession des 51% du capital d'Orascom Telecom Algérie (OTA) au Fonds national de l'investissement, le DG des impôts s'est abstenu à fournir un chiffre précis mais a souligné qu'elle sera de l'ordre de 20% de la plus-value réalisée dans le rachat puis la cession d'OTA. La taxation de 20% sur les plus-values réalisées en cas de cession par des non-résidents de parts sociales ou d'actions est une mesure prévue dans la loi de finances complémentaire pour 2009. Cette imposition va concerner, selon Raouya, Orascom Telecom Algérie, dont l'ancien propriétaire, Nadjib Sawaris, doit aussi payer cette taxe au fisc égyptien.

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