La large mobilisation des commerçants et des opérateurs économiques à travers le pays, saluée    Echec au Conseil de sécurité    Les Verts sans forcer    Coco Gauff renverse Aryna Sabalenka et décroche son premier sacre parisien    Une fête célébrée dans une ambiance de piété, de joie et de pardon    Un geste généreux en collaboration avec l'Association Rawafid El Ataâ    Une vie dédiée à l'éducation et à la littérature    Une symphonie culturelle en hommage à la création    Foot/ CHAN-2024 (reporté à 2025) Amical (Algérie A'-Rwanda) : "Je trancherai la liste élargie après ce match"    El-Meghaïer: l'écrivaine Lamia Brik aspire à promouvoir la littérature pour enfant    Eau potable : intensifier les efforts pour garantir un service public de qualité durant la saison estivale    Décès de l'ancien journaliste de l'APS Abderrahmane Mekhlef: Boughali présente ses condoléances    Mise en service de trois centres de proximité de stockage de céréales    Foot : La CAF lance une série "webinaires" pour la promotion du football féminin africain    L'UNICEF lance un appel de détresse pour sauver les enfants de Ghaza    Ghaza: le bilan de l'agression génocidaire sioniste s'alourdit à 54.880 martyrs et 126.227 blessés    Hadj : Belmehdi participe à la réception annuelle en Arabie Saoudite    Nâama: lancement des premières expériences d'élevage de tilapia rouge dans des bassins d'irrigation agricole    Mise en place d'un dispositif pour organiser le départ des hadjis algériens de la Mecque après l'accomplissement des rites    Protection du consommateur contre les intoxications alimentaires: une caravane de sensibilisation lancée à Constantine    Aïd El Adha : le Général d'Armée Saïd Chanegriha préside la cérémonie de présentation des vœux    Touggourt : mise en service de trois centres de proximité de stockage de céréales    Décès de l'ancien journaliste de l'APS Abderrahmane Mekhlef : le ministre de la Communication présente ses condoléances    Foot/Equipe nationale/Suède-Algérie (amical) : les Verts peaufinent leur préparation à Sidi Moussa    Constantine : signature d'un accord de coopération entre l'Université des frères Mentouri et le Musée Ahmed Bey    Arrivée du président de la République à Djamaâ El Djazaïr pour accomplir la prière de l'Aïd El Adha    Décès de l'essayiste El Djouher Amhis Ouksel à l'âge de 97 ans    «Le crime raciste d'Hichem Miraoui a été directement inspiré par les idées du Rassemblement national»    Plus de 4 millions ont fui leur pays    Se libérer de la rente des hydrocarbures et accélérer les réformes pour une économie diversifiée dans le cadre des valeurs internationales    Lorsque le tourisme et la sécurité routière ne font qu'un...    Développement et aménagement de la baie d'Alger    L'importance d'une vision cinématographique respectueuse de la précision des faits historiques soulignée    Une série d'accords signés entre l'Algérie et le Rwanda    L'Ecole rend hommage au professeur Walid Laggoune    Enjeux géostratégiques mondiaux et tensions sécuritaires au niveau de la région sahélienne    La Fifa organise un séminaire à Alger    Khaled Ouennouf intègre le bureau exécutif    L'Algérie et la Somalie demandent la tenue d'une réunion d'urgence du Conseil de sécurité    30 martyrs dans une série de frappes à Shuja'iyya    Lancement imminent d'une plate-forme antifraude    Les grandes ambitions de Sonelgaz    La force et la détermination de l'armée    Tebboune présente ses condoléances    Lutte acharnée contre les narcotrafiquants    La Coquette se refait une beauté    Cheikh Aheddad ou l'insurrection jusqu'à la mort    Un historique qui avait l'Algérie au cœur    







Merci d'avoir signalé!
Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.



« Je jeûne au rythme des tournages »
La comédienne Mouni Boualem
Publié dans Horizons le 12 - 07 - 2014

Mouni Boualem, l'actrice montante native de Constantine, accomplit son jeûne au rythme des tournages. Une obligation qui l'éloigne des siens mais qui la fait plonger néanmoins dans un autre milieu, celui de la famille artistique où elle dit s'épanouir. Côté production cinématographique, elle plaide pour l'implication du privé en vue de répondre au mieux aux attentes de la société algérienne.
Décrivez-nous votre quotidien durant le mois sacré ?
Je passe mon Ramadhan comme tout Algérien. Cette année, mon programme est un peu chamboulé. Je suis prise par mes tournées théâtrales et le plus souvent je romps le jeûne à l'extérieur de la maison. Etant en déplacement permanent, je suis obligée de m'adapter à cette donne, profession oblige. Quand je suis à la maison, la matinée est consacrée aux tâches ménagères. Ensuite, place à la confection des plats du f'tour et à l'accomplissement des devoirs religieux également. La lecture constitue aussi une occupation pour moi. Cette année, mes habitudes ramadanesques ont quelque peu changé, car je suis en tournage la nuit. Quand je ne travaille pas, je pratique un peu de sport et j'essaye de mettre de l'ordre à la maison. Le Ramadhan ne me fatigue nullement, même s'il fait très chaud.
Faites-nous connaître les traditions constantinoises
La cuisine constantinoise est spéciale. Elle est riche et variée. On prépare quotidiennement le sultan de la table, à savoir « el djari ». Le premier jour du mois sacré, on ouvre avec un plat sucré qui est « chbah sefra ». Le « bourek », quant à lui, est indispensable. Dans la soirée, on consomme des sucreries également accompagnées de café ou de thé. Moi personnellement, j'ai un faible pour les gratins. Le Ramadhan est un mois de pardon et de spiritualité et non pas de consommation. Une occasion également pour renforcer les liens familiaux comme le dicte notre religion.
Actuellement vous êtes en tournage...
Il s'agit d'un film de guerre, ayant pour titre « Les chroniques de mon village », réalisé par Karim Traydia, qui s'inscrit dans le cadre des films dédiés au 52e anniversaire de l'Indépendance. J'assume le rôle principal et j'interprète le personnage de la mère d'un héros de la Révolution. L'histoire tourne autour de faits qui remontent à la période post-Indépendance. Elle décrit la vie quotidienne d'un village et les rapports sociaux de l'époque. Le tournage se fait à Annaba et Constantine. Etant donné que la première partie du tournage a lieu à Constantine, exactement à El Khroub, cela m'arrange pour passer un peu plus de temps avec mes parents. Je suis originaire de Constantine et j'habite Alger. En tant qu'artistes, on passe souvent le mois sacré loin de nos familles respectives. Dans ce métier noble, on retient beaucoup d'avantages dont celui de retrouver à chaque fois de nouvelles familles de travail. Nos nouvelles connaissances nous permettent à chaque fois de nouer des liens forts qui nous font oublier l'éloignement familial. On ne se sent jamais seul. On construit à chaque fois de nouveaux rapports amicaux et c'est tant mieux pour nous les artistes. Du coup, on se retrouve avec plusieurs familles.
En tant qu'artiste, quel regard portez-vous sur notre production cinématographique ?
Je n'ai pas beaucoup d'apparitions durant ce mois sacré hormis le feuilleton « Foursan El Hoggar » qui passe sur plusieurs chaînes nationales. Malheureusement, il me semble que les Algériens ne nous suivent pas. Ils sont plutôt intéressés par tout ce qui est occidental ou oriental. Les attentes sont multiples, mais je pense qu'on n'offre toujours pas une production qui soit à leur hauteur. On ignore ou réside le problème. On pensait que l'ouverture du champ audiovisuel allait améliorer les choses, mais hélas le résultat est tout autre. En tant que jeune comédienne, je souhaite que les prochaines années soient plus prometteuses pour notre métier. La production ne se limite pas uniquement au mois sacré. Le citoyen algérien, toujours en quête de films qui traduisent réellement sa réalité, doit trouver sa satisfaction à chaque zapping. On tourne toujours dans un cercle vide en étant confinés dans des sujets consommés et dépassés. On devrait contempler d'autres horizons dans l'objectif de répondre au mieux aux perspectives de la société algérienne. Trouvez-moi un Etat comme le nôtre qui ne cesse de subventionner des films et des productions cinématographiques. Cela ne se fait nullement ailleurs. Il faudrait ouvrir le champ à des producteurs privés en vue d'améliorer le contenu et la qualité de notre production. On a de bons comédiens et de bons réalisateurs. Il faut juste oser. Le comédien est une pâte entre les mains du réalisateur.


Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.