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Un legs important pour l'humanité
Contribution des musulmans dans le domaine de la science
Publié dans Horizons le 26 - 07 - 2014


Quelle a été la contribution des scientifiques musulmans dans le domaine de la science ? Ont-ils seulement « traduit des œuvres dans les différents domaines des érudits grecs et romains » comme le prétendent certains auteurs ? Des intellectuels occidentaux ont, en effet, dénié aux « bédouins » arabes qui « étaient beaucoup plus des poètes que des scientifiques » tout apport dans ce domaine. C'est à peine si on leur reconnaissait d'avoir joué le rôle d'une « courroie de transmission » de l'héritage gréco-romain. Il y a ceux, qui parmi les historiens, reconnaissent que les Arabes ont bénéficié d'un savoir considérable hérité, de la culture gréco-romaine au moment où l'Europe connaît une certaine stagnation sur le plan scientifique. En Europe, dit-on, « on a perdu l'ensemble de la géographie de Ptolémée ! Seule une infime partie des textes de Platon furent traduits en latin... ». Parallèlement, dans le Monde arabe, cette connaissance précieuse est non seulement conservée, mais aussi dépassée après le XIIe siècle. Plusieurs exemples sont cités à ce titre dans le domaine des mathématiques, de l'algèbre, de l'aéronautique... Ainsi, on citera l'exploit, en 875, d'Abbas Ibn Firnas, qui sauta d'une tour avec des ailes en bois recouvertes de plumes. Il se fractura les deux jambes mais entra tout de même dans l'Histoire comme étant l'un des premiers hommes à avoir essayé de voler. Son exploit fut si retentissant qu'aujourd'hui un cratère de la Lune porte son nom... Pour ce qui est des mathématiques, au IXe siècle, Al-Khawarizmi, surnommé « le père de l'Algèbre », écrit un livre intitulé « Al-Jabr » dans lequel il traite d'une inconnue symbolisée par « l'arithme ». Il se base sur Diophante d'Alexandrie, et popularise les « chiffres arabes », qui sont en réalité indiens. Des centaines d'années plus tard, le savant italien Fibonaci reprend ces chiffres pour travailler sur la célèbre suite qui porte son nom. Une centaine d'années plus tôt, le mathématicien et astronome, Ibrahim Ibn Sinan, prouve que la surface d'un segment de paraboles représente les quatre tiers de l'aire du triangle inscrit. Il invente une méthode pour élaborer des cadrans solaires de grande qualité. Au XVe siècle, le Persan Al-Kachi calcule seize décimales du nombre Pi. Il faut attendre deux cent ans pour obtenir une plus grande précision. L'algèbre n'est pas en reste : entre les IXe et Xe siècles, Al-Hasib Al Misri résout une équation du second degré et influence lui aussi Fibonaci. Le IXe siècle constitue ce qu'on appelle l'âge d'or de l'astronomie arabe tant cette période semble être « un moment clef dans le développement de l'astronomie ». A cette époque, Al-Battânî corrige les calculs de Ptolémée, grand savant de l'Antiquité, oublié par l'Occident. Il s'illustre avec le calcul de l'inclinaison de l'axe terrestre, ainsi que de brillants travaux mathématiques. Les années 800 sont décidément fastes pour l'astronomie, puisque le savant persan Al-Marwazi est le premier érudit à mesurer de manière efficace une éclipse de Soleil. Al-Soufi (903-986) découvre le grand nuage de Magellan, calcule avec précision l'année tropique et décrit étoiles et constellations dans son « Livre des étoiles fixes ». Un cratère de la Lune porte son nom. L'ingénieur irakien Al-Djazari (1135-1206) développe les pompes hydrauliques ainsi que les automates, des machines bien connues à l'époque antique. Au XVIe siècle, Taqui Al-Din s'inscrit dans cette tradition en inventant des pompes à eau très perfectionnées, peut-être les plus élaborées de leur temps. Dans le domaine de l'histoire et de la géographie, durant le XIe siècle, Al-Bakri a décrit l'Afrique du Nord et le Soudan, l'Europe, la Péninsule arabique. Al Idrissi (1100-1165) devient le géographe officiel du Normand Roger II, roi de Sicile. Il se base sur la géographie de Ptolémée, et décrit la Sicile, l'Europe, l'Afrique. Mais on ne peut évoquer décemment l'histoire-géographie, font remarquer des auteurs, « sans parler d'Ibn-Khaldûn (1332-1406), précurseur de la sociologie », qui insiste sur l'importance des sources. Cet intellectuel s'interroge de manière très moderne sur la philosophie de l'Histoire. Dans l'optique et la chimie, les musulmans procéderont également à une remise en cause de l'héritage classique. L'Irakien Alhazen (965-1039) est le premier à mettre en défaut la théorie de Ptolémée selon laquelle l'œil émet de la lumière. Il affirme que la Lune ne fait que réfléchir la lumière du Soleil, analyse les lentilles grossissantes, et mène ses expériences dans une chambre noire. Ce savant écrit plusieurs traités. Dans le domaine de la chimie, l'apport de la civilisation musulmane mérité d'être soulignée également. Dès le VIIIe siècle, Jabir Ibn Hayyan découvre l'acide chlorhydrique, l'acide nitrique ainsi que d'autres substances de premier plan.

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