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Les aoûtiens débarquent dans les complexes touristiques
En des séjours, différentes formules
Publié dans Horizons le 22 - 08 - 2014

Ce sont, en fait, les espaces de détente et de vacances qui sont pris d'assaut à la rentrée de la saison estivale. Les estivants, qui avaient quelques appréhensions d'y retourner, ont avec l'accalmie revenue réinvesti ces endroits que l'architecte Pouillon a essaimé un peu partout dans le pays, sur la côte notamment et même dans le Sud. Car, la formule du camping n'a plus de cote, abandonnée par familles, jeunes et prestataires surtout à l'avènement de la décennie noire qu'a connue le pays. Et ce mois d'août, l'ultime, c'est le rush au vrai sens du mot. Comme depuis quelques étés à la faveur de l'arrivée de Ramadhan en pleine haute saison, les vacanciers portent leur choix sur les complexes, qu'ils partagent avec des entreprises qui organisent pour leurs employés et leur famille, des séjours d'une dizaine de jours par session pour pouvoir faire bénéficier le plus de personnes possible. Une formule qui arrange tout le monde, vu le manque de choix en pareille période de l'année où tout le monde converge vers le littoral. Déjà qu'il est bien difficile de fixer une date de vacances, bousculé par les collègues qui veulent tous partir à la même période, car la rentrée est à nos portes et que les enfants doivent profiter des jours qui leur restent... Des endroits privilégiés donc, quand cela se présente, puisqu'il faut s'y prendre au début de l'année pour dénicher une location chez un privé comme cela se fait de plus en plus. Nouvelle tendance, certes, mais on lui préfère quand les sous sont disponibles l'hôtel. Car, ce sont des lieux qui assurent sérénité et où on est servi, surtout pour madame, qui elle aussi cherche à se reposer du quotidien de la maison, entre cuisine, lessive et ménage.
En plus du cordon sécuritaire entre Plan Delphine et Plan Bleu, les commodités y sont même si on rechigne souvent sur le service qui laisse à désirer, y compris chez le privé qui ne cherche qu'à faire le plein en un mois en essayant de rattraper le reste perdu de la saison estivale. Le personnel souvent dépassé par cette déferlante humaine, l'astuce est de lier connaissance avec gardien, femmes de charge et serveurs pour être bien servi, à temps et sans incidents, quand il n'est pas allongé un pourboire ou un petit cadeau pour prétendre à un régime « spécial ». Aujourd'hui, les estivants viennent se prélasser sur le sable, faire trempette en toute quiétude. Tant mieux pour l'ambiance des ces longues journées d'été et bien sûr, pour les gérants des complexes touristiques. Ces derniers ne lésinent sur aucune réservation, surtout en ces dernières salves aoûtiennes. Encore de belles journées ensoleillées dont on profite, toutes formules confondues. Une aubaine exploitée à fond la caisse ! De quoi redonner un peu de vie à ces lieux qui ont perdu beaucoup de leur verve. Pari réussi pour Sidi Fredj Hôtels dont l'initiative de reprendre du poil de la bête s'est avéré porteur. Le même engagement chez les prestataires du littoral Centre et Est. Même Jijel n'y échappe pas. Les Algérois ont choisi cette destination et en reviennent satisfaits. Quant à l'Ouest, c'est complètement la furie estivale. Car, il n'y a pas un endroit qui a été oublié. Les petits villages côtiers sont totalement sortis de leur torpeur du reste de l'année. Les engagements des hôteliers s'avèrent des plus réceptifs et des plus audacieux. Une ambition partagée et un bon écho malgré les grands manques à gagner en matière de prestation de service, la bête noire des clients qui réclament plus qu'avant mais qui restent à défaut ! En mal de défoulement, les estivants ferment les yeux, en se promettant de ne pas se laisser prendre l'année prochaine. Sans aucun support médiatique ou autres, l'affluence n'a pas eu de peine à s'immiscer en ces lieux grâce aussi au bouche-à-oreille et aux connaissances, entendre par là, les interventions. En couple, notamment, pour lequel la formule week-end a été initiée, en groupe aussi et en famille souvent, les vacanciers se régalent entre plage, soirées au bord de la piscine ou spectacles. De quoi couper avec le quotidien, le bureau et le quartier, de la routine, tout bonnement ! Même si c'est le même rythme de détente à Alger, Annaba, Oran ou El Kala que les complexes offrent, on alterne avec la découverte de la ville. Dans la capitale, c'est imparablement, Sidi Fredj qui rafle la mise. En raison de sa proximité, les riverains viennent se mêler nombreux aux estivants de jour comme de nuit.
Une foule bigarrée a investi plages, appartements, chambres individuelles et tant pis pour la proximité. C'est déjà bien de pouvoir s'aérer, avec un soleil plus plaisant que celui tape dru à la première lueur du jour, accompagné de l'inévitable humidité collante de la ville. Les habitués reviennent avec un plaisir non contenu sur les lieux chargés de souvenirs agréables du temps précieux de farniente et dont le retour est de plus en plus apprécié, des plus inattendus aussi, que le bonheur des retrouvailles transforme en fête. Au point où on dépense et on se dépense sans compter. Car, dans quelques jours, il va falloir retourner à l'école, au bureau et à la cuisine... Retrouvailles des lieux et des amis. Peut-être même les connaissances ou l'amour de vacances ! A Sidi Fredj, les aoûtiens ont trouvé les complexes propres, car cette année les juilletistes n'ont pas été de la partie. Le complexe est une véritable ruche. Les amis, les proches, les voisins rejoignent les locataires un week-end, voire plus parfois, jusque dans les lieux d'hébergement, bravant le règlement. Ils s'accrouptonnent comme il peut être possible de le faire. Les halls des hôtels marquent le flux au moment du déjeuner et du dîner, où va-et-vient sont intermittents. Les demi-pensionnaires ne se séparent pas de leur coin de salle ou de plage, bousculés par les estivants d'un jour, avec lesquels, il est vrai il y a une frontière délimitée mais qui reste difficile à maîtriser au moment de grande affluence même avec les vigiles, souvent dépassés dans leurs interventions vaines, la plupart du temps. De l'avis général, les lieux sont mieux lotis que les années précédentes, au vu de sensibles améliorations apportées à l'hôtel, entre la disponibilité de l'eau courante, la climatisation dans les chambres et l'entretien de la plage nettoyée le matin et le soir quotidiennement avec emplacement de corbeilles pour y jeter les sacs de victuailles, en plus de l'équipement en matelas, chaises longues, chaises et tables. Même les soirées sont bien animées en DJ. C'est l'appréciation exprimée par ces estivants à l'image de Malika, qui vient de Biskra. Elle a fui la canicule de août grâce à son beau-fils qui a bénéficié d'un séjour organisé par son entreprise avec laquelle il partage un forfait comme stipulé par les œuvres sociales pour les travailleurs. Et cette mère de famille qui aurait voulu rester chez elle, tranquille, n'a effectué ce déplacement que pour sa progéniture afin de la faire profiter et de l'encourager après qu'ils ont tous obtenu de bons résultats à l'école. « Une manière de leur rendre la pareille avec ce bonheur qu'ils m'ont offert en leur faisant plaisir aussi, d'autant que l'occasion s'est présentée à moi et qu'ils s'amusent comme jamais. Et j'en suis plus heureuse encore de les savoir aussi contents », ponctue Malika. Et ils le sont les jeunes et les enfants autant que les adultes que l'on entend faire de larges brasses dans l'eau au clapotis incessant jusqu'aux heures de fermeture, de midi à 15 heures pour refermer à 20 h. Pour aller après danser aux sons de la musique raï ou faire une partie de baby-foot... les veillées s'étirent aux aurores...


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