Il est question, également, d'évaluer les avancées réalisées en matière d'amélioration du climat des affaires, de l'investissement et de l'environnement de l'entreprise, à travers l'ensemble des mesures de réforme engagées en la matière.Dans son allocution d'ouverture des travaux, le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, a soutenu que les performances économiques du pays sont positives. « Nous avons le potentiel pour réaliser une croissance plus forte et durable. Nous avons les ressources morales et matérielles pour opérer une accélération de notre développement », a-t-il assuré. Mais pour cela, il faut « impérativement et obligatoirement nous départir du pessimisme ambiant. Nous devons avoir de l'ambition pour le pays et nous projeter dans le futur en valorisant nos avantages et atouts et en opérant les réformes nécessaires ». « Une économie ouverte » Evoquant la croissance, le Premier ministre a fait savoir que conformément au programme du président de la République, « nous devons construire une économie diversifiée, émergente et atteindre à l'horizon 2019 un taux de croissance de 7% ». Il a affirmé que notre économie est ouverte et garantit les conditions du business gagnant/gagnant grâce à un cadre législatif souple et attractif. Pour le chef de l'exécutif, l'industrie est au cœur du processus de relance économique. « C'est pour cette raison qu'il était important de réunir aujourd'hui toutes les compétences et tous les acteurs impliqués dans l'activité industrielle », a-t-il souligné. Le Premier ministre a affirmé que le plan du gouvernement vise à promouvoir la production nationale en réunissant les conditions pour améliorer la compétitivité. C'est ainsi qu'il a indiqué que la politique économique du pays repose sur trois axes fondamentaux : le pacte national économique et social signé le 23 févier 2013, le plan quinquennal 2015-2019 et l'encouragement de l'investissement dans la sphère marchande. Sur le pacte national économique et social, Sellal a fait savoir que celui-ci sera déposé au BIT pour en faire une référence internationale. Pour le Premier ministre, il n'y a pas de différence entre le secteur privé et public. « Ce qui compte, c'est la création de richesse et la croissance. C'est d'instaurer un secteur productif. Le gouvernement met l'entreprise nationale, sans distinction aucune, au cœur de sa démarche visant l'amélioration du climat des affaires, le partenariat et la promotion de l'investissement », a-t-il souligné. Dans cette optique, le Premier ministre a évoqué les mesures prises par le gouvernement en faveur de l'entreprise, telles que la réduction de la fiscalité, l'accès au foncier et l'abattement sur les redevances des concessions, le rééchelonnement des dettes des entreprises en difficulté... « détermination des pouvoirs publics » Le Premier ministre a exprimé la détermination des pouvoirs publics à mener à son terme le processus de mue et de diversification de l'économie nationale. Et de préciser que « l'adhésion de tous est indispensable ». Il a indiqué que l'Algérie n'est prisonnier d'aucune théorie économique. Pour lui, le pays n'adoptera pas comme choix économique le libéralisme sauvage, mais optera pour le pragmatisme. Il a soutenu qu'il faut rétablir la confiance entre les opérateurs économiques et qu'il faut travailler dans un cadre serein et stable. Sellal s'est dit pas inquiet par rapport à la baisse des prix du pétrole. Pour la bonne raison que « nous avons pris en ligne de compte tous les indices macroéconomiques », a-t-il affirmé. Le chef de l'exécutif n'a pas omis de mettre l'accent sur la nécessité d'investir dans les ressources humaines. Dans ce sillage, il a annoncé la création prochaine d'une académie des sciences et de la technologie. « Nous avons les moyens nécessaires de permettre à l'économie de se développer d'une manière organisée et rapide et d'aller sereinement vers la création de richesse », a-t-il dit. Pour le Premier ministre, les hydrocarbures est une richesse sur laquelle il faut compter, mais le pays doit aller vers une économie diversifiée. Il a affirmé que « l'industrie est au cœur du processus de relance économique ». Sellal a indiqué qu'il est important de sortir de cette conférence avec des « résultats probants pour pouvoir orienter notre économie vers de nouveaux horizons ».