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M.Mohamed Abdelaziz président de la République sahraouie : «La répression marocaine ne nous fait pas peur»
Publié dans Horizons le 29 - 11 - 2010

Photo : Makine F. Le Parlement sahraoui a fêté son trente-cinquième anniversaire dans le camp des réfugiés à Ouserd, en présence des délégations parlementaires algérienne, cubaine, nigériane et mexicaine. La délégation nationale a été représentée par 25 parlementaires issus des deux Chambres.
M. Mohamed Abdelaziz, le président de la République sahraouie, saluant d'emblée la position algérienne, résume à lui seul la détermination du peuple sahraoui à arracher son indépendance. En tenue de combat, le charismatique chef d'Etat sahraoui a usé d'un ton ferme et guerrier. A cette occasion, il a affirmé que ni chars et la répression marocaine ni les geôles érigées pour embastiller une population innocente ne peuvent fléchir la volonté et le courage des Sahraouis à se battre pour se soustraire du harnais colonial. Le peuple sahraoui qui a opté pour la lutte pacifique en 1991, n'a, en réalité, jamais laissé tomber le combat. La révolution est en marche.
Avec des paroles qui ont enflammé la salle, il a fait savoir que la marche organisée par le gouvernement marocain qui veut s'en laver les mains est un échec total. La communauté internationale qui a dénoncé l'attaque meurtrière contre le camp de la liberté, a-t-il précisé, a compris que les autorités marocaines tentent de faire diversion par toutes sortes de subterfuges. «Nous dénonçons les manœuvres marocaines et sommes solidaires avec l'Algérie et les partis politiques espagnols qui ont condamné l'attaque du camp de la liberté», a-t-il lancé à l'assistance. Et de poursuivre : «nous disons au gouvernement marocain que la République arabe sahraouie démocratique est un choix du peuple sahraoui et que le combat, sous toutes ses formes, se poursuivra jusqu'à l'indépendance des territoires occupés. Ce qui s'est passé à Gdim Izik renforce notre conviction et dévoile les intentions du Maroc», a-t-il souligné. «Le Maroc doit savoir, a-t-il dit, que ses prisons et ses forces répressives ne nous font pas peur et ne nous ferons pas quitter notre pays».
Le chef de l'Etat sahraoui a indiqué qu'à la vie décente d'exil, les Sahraouis ont opté pour croupir dans les prisons marocaines, rappelant que l'ère du colonialisme est révolue. «Nous resterons à Al Ayoun, Dakhla et Smara dussions-nous subir la répression marocaine», a-t-il insisté, ajoutant que le chauvinisme aveugle marocain ne mènera nulle part et ne «nous fait pas peur». Une réponse claire et nette aux tentatives marocaines visant à vider les territoires occupés de ses habitants auxquels elles proposent des postes de travail au Maroc. L'attaque de Gdim Izik qui a soulevé une vague d'indignation à travers le monde n'a pas surpris pour autant le premier magistrat de la République sahraouie.
Ce dernier a estimé que l'armée d'occupation marocaine a toujours eu recours à la répression à chaque fois que les Sahraouis se soulèvent pour demander leurs droits. C'est ce qui s'est passé, a-t-il soutenu, le 8 novembre dernier. Ces tragiques évènements ont montré que nous sommes sur la bonne voie et nous a donné plus de confiance.
«Nous sommes plus forts que la répression marocaine», a-t-il lancé à la foule. En outre, il a rappelé la situation déplorable dans laquelle se trouve la ville d'Al Ayoun sous blocus et interdite d'accès aux observateurs internationaux et à la presse. Mais, a-t-il précisé, les Sahraouis qui y habitent sont courageux et animés de détermination, notamment après l'attaque meurtrière du camp de la liberté, la veille de la reprise des négociations informelles engagées par les deux parties, sous l'égide des Nation unies. «Cette attaque qui a fait des dizaines de morts, des milliers de blessés et de disparus nous réconforte et ne nous décourage pas, et ce, malgré l'adversité. Nous sommes vainqueurs, après la vague de solidarité avec les Sahraouis et de l'indignation», a-t-il dit. Et au président de conclure : «le jour viendra où tout le monde saura que le chauvinisme aveugle marocain était un scandale, l'histoire en témoignera».
LE PARLEMENT SAHRAOUI A 35 ANS
M. Abdelaziz a mis l'accent sur le travail accompli par le parlement sahraoui qui a fêté son trente-cinquième anniversaire. Pour lui, le parlement est l'institution qui a structuré la République, après la déclaration de l'union nationale. Dans leurs interventions, les parlementaires ont unanimement dénoncé la politique expansionniste marocaine et salué la décision du parlement européen qui a demandé au Conseil de sécurité de dépêcher une commission d'enquête pour faire toute la lumière ce qui s'est passé dans le camp de la liberté.
Dans son allocution succincte, Tayeb El Houari, président du groupe d'amitié parlementaire algéro-sahraoui, a convoqué l'histoire, en faisant le parallèle entre la lutte armée menée par le peuple algérien contre l'armée française, la plus grande force militaire d'alors. Sous un tonnerre d'applaudissements, il a affirmé : «le peuple sahraoui arrachera son indépendance, n'en déplaise au Maroc et à ses clients» et réaffirmé la solidarité et la position algériennes vis-à-vis de la question sahraouie.
«Notre présence est une acte de solidarité avec nos camarades parlementaires sahraouis et les victimes du camp de la liberté», a-t-il dit. Khatri Adouh, président du parlement sahraoui, a affirmé que l'armée marocaine d'occupation poursuit ses massacres des Sahraouis et impose un blocus pour ne pas permettre à la presse internationale et aux observateurs étrangers de se rendre aux territoires occupés.
Il a insisté sur l'urgence d'une enquête internationale, rappelant que la Minurso ne peut faire son travail en raison de la politique marocaine qui massacre les innocents dans le silence. Il en a appelle à l'ONU pour prendre ses responsabilités de protéger les Sahraouis et faire respecter les droits de l'homme dans les territoires occupés. Selon lui, la décision du parlement européen est une preuve supplémentaire de l'échec de la politique coloniale marocaine et de … la position de la France qui a opposé son veto contre l'envoi d'une commission d'enquête.
«La reprise des armes n'est pas à exclure», dit-il pour conclure. Parallèlement à cet anniversaire, des activités culturelles et une marche de solidarité avec les victimes du camp de la liberté ont été organisées.


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