Une tentative d'enlèvement d'un écolier âgé de 9 ans, à El Oued. Selon la Gendarmerie nationale, l'enfant a été agressé par quatre individus qui étaient à bord d'un véhicule de marque Hyundai Atos. Ces derniers ont tenté de l'enlever à sa sortie de l'école, près de l'échangeur de la cité El Khebna, avant de prendre la fuite devant les cris de l'enfant. L'enfant a été secouru par les gendarmes de la brigade de Nakhla qui étaient en patrouille. Des recherches furent aussitôt entamées par les gendarmes pour intercepter le véhicule et identifier ses occupants. Le responsable de la communication de la GN, le colonel Abdelhamid Kerroud a expliqué que le dispositif de sécurisation des établissements scolaires est mis à jour. « Les patrouilles sont déployées selon la situation et les données du terrain. Le cas d'El Oued est un indice révélateur qui exige de revoir les mesures sécuritaires et l'adaptation du dispositif ». A la question sur l'incident de Souidania à Alger, où un élève a été poignardé à mort devant son établissement, l'officier supérieur a tenu à préciser qu'il ne s'agit pas « d'insécurité » mais « d'un incident qui a tourné au drame ». « Nos unités n'ont pas constaté un problème d'insécurité au niveau de cet établissement ou dans un quartier de la commune. Toutefois, il a été procédé au renforcement du contrôle et à l'identification des individus à proximité des établissements scolaires et universitaires », a-t-il confié. Il est revenu également sur les disparitions et assassinats d'enfants. « Les conflits familiaux sont à l'origine de ce phénomène. Avant le cas du petit Abderrahim, la GN a traité l'affaire du petit Mehdi assassiné à Ghardaïa par son propre père et la petite Sondous à Draria à Alger par la femme de son oncle paternel. Il s'agit d'un problème de valeurs parce que l'insécurité est constatée dans ces cas à l'intérieur de la famille, ce qui nécessite des études analytiques », a-t-il estimé.