Une vieille bâtisse de l'époque ottomane, située dans la haute Casbah, s'est effondrée hier à 7 heures 30. Aucune victime n'est à déplorer. Sur les lieux, au 7, rue Katarouggil, les habitants sont sortis nombreux dénoncer le laxisme des autorités locales. Des correspondances ont été envoyées à qui de droit pour prévenir du danger que représentait cette bâtisse. La douira en question a été vidée de ses occupants depuis 1999. La façade devait être étayée comme le reste des maisonnettes menaçant ruine. Les propriétaires pestent contre les différents responsables qui, selon eux, sont à l'origine de la dégradation de La Casbah. Ces responsables, affirment-ils, ont empêché la réfection ou la réhabilitation de l'extérieur. Résultat, la vétusté a eu raison de cette énième douira. Les habitants qui occupent les maisons mitoyennes sont sur le qui-vive. Leur peur est justifiée au vu des murs fissurés de leurs maisons.