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« Je n'ai pas été soumis au contrôle antidopage en 1998 »
Un sportif ,Une histoire - Lakhdar Adjali Un footballeur qui a réussi sa reconversion
Publié dans Horizons le 27 - 11 - 2015

Les vrais supporters du NA Hussein Dey ne l'ont pas oublié. Emergeant avec la génération des Rezki Amrouche et Dziri Billel, Lakhdar Adjali avait tous les ingrédients d'un joueur talentueux qui savait gagner l'estime et le respect de ses coéquipiers et de la galerie nahdiste. Né le 18 juillet 1972 à Kouba, le milieu de terrain offensif a fait ses premières touches de balle au club de Leveilley, avant de rejoindre le NAHD en 1991. Tapant dans l'œil des sélectionneurs nationaux des jeunes, il a été convoqué dès la catégorie cadette. Il devient par la suite un des piliers des sélections nationales juniors, espoirs et seniors, avant de raccrocher les crampons en 2002 à l'âge de 30 ans. Une carrière écourtée qui a nourri des regrets pour le joueur et les observateurs de l'époque, vu ses qualités techniques, physiques et morales. A 43 ans, l'ex-star d'Amiens SC consacre son temps à sa petite famille et à son travail de consultant. Dans cet entretien, il revient sur les grandes étapes de sa carrière. Il évoque ses mauvais souvenirs, dont l'étiquette de joueur dopé qu'on lui a collée. Il parlera du mal qu'a faite cette histoire à son défunt père. Il souhaite un jour rendre un peu de ce que lui a donné le football algérien et ses éducateurs comme principes et formation.
Que devient Lakhdar Adjali ?
Je vis ma retraite de joueur, après avoir vécu de très belles années riches en bons et mauvais souvenirs. A la demande de mon coach à Amiens SC à l'époque, en l'occurrence Arnaud Dos Santos, j'ai passé mes diplômes d'entraîneur. De 2007 à 2009, j'ai assumé la mission d'ambassadeur d'Amiens dans trois pays du Maghreb, à savoir l'Algérie, le Maroc et la Tunisie. J'ai pu dénicher Halliche, Soudani, Koudri, Metref, de nons joueurs. J'ai repris après cette aventure les études jusqu'à l'obtention du diplôme de l'UEFA A. J'ai aussi obtenu des diplômes à l'Université de Lilles, à savoir préparation mentale du sportif, analyse tactique par vidéo et management des clubs sportifs.
Après avoir émergé en tant que joueur au NAHD, vous avez eu une expérience à l'étranger. Etes-vous satisfait de cette étape de votre carrière ?
Oui, je suis satisfait, d'autant que Amiens SC m'a ouvert les portes du professionnalisme et m'a permis de donner un autre élan à mon évolution en tant que joueur de 1994 à 1997 et de 2000 à 2002. J'ai compris après que nous étions très en retard en Algérie. Le football algérien souffrait du manque de moyens, même si question compétences, nous avions une armada.
Quel est votre meilleur souvenir ?
J'ai deux souvenirs. La médaille d'argent des Jeux méditerranéens de 1993 à Languedoc-Roussillon et la finale de la Coupe de France en 2001 face à Strasbourg. Dès que j'en parle, j'ai la chair de poule, vu que j'ai vécu des moments intenses que ce soit avec la sélection espoirs sous la coupe de Mustapha Aksouh ou avec mon club Amiens.
Rares sont ceux qui avaient pronostiqué de vous voir en finale des JM 1993. Est-ce que vous vous attendiez à un tel exploit ?
Vu les qualités du collectif que nous avions à l'époque, nous espérions au moins une qualification en demi-finale. J'étais appelé en tant que senior avec Zerrouki et Amrouche pour apporter un plus à nos espoirs. Je me rappelle de notre arrivée en France. Nous n'avions trouvé personne à notre accueil. Après notre qualification en finale, on a donné de l'intérêt à notre équipe. Après avoir arraché une victoire et un match nul au premier tour face respectivement à la Grèce (4-1) et la Bosnie (1-1), l'Italie se dressait sur notre chemin en demi-finale. Le but de Zerrouki sur coup franc nous a propulsés en finale. Face à la Turquie d'Hakan Sukur, nous avions payé le prix de nos ratages en première période. Je tiens à signaler que cette équipe de Turquie avait arraché la 3e place durant le Mondial 2002. Le fait d'affronter des stars comme Toldo, Maldini, Pagliuca et autres était quelque chose de remarquable.
Quel est votre plus mauvais souvenir ?
J'en ai deux. Le premier ce sont les blessures fréquentes, notamment en 1991. Je me rappelle que j'ai souffert d'une pubalgie qui a prolongé mon indisponibilité pour un an. Le fait de m'injecter du voltarène a accentué mes douleurs pendant les matches. On aurait pu m'éviter cela, surtout que cet arrêt a été tel un frein dans ma carrière. Le second mauvais souvenir est la Coupe d'Afrique de 1998. On a déclaré que j'étais dopé, alors qu'il n'y a pas eu de contrôle antidopage. Les dirigeants de Martigues à l'époque avaient appris la nouvelle. En colère, on m'a demandé de rentrer en France. Je me souviens que j'ai joué contre Troyes, alors que l'équipe nationale jouait son 3e match face au Cameroun. Cela m'est resté en travers de la gorge, surtout que j'étais en forme. D'ailleurs, nous avons affronté en préparation avant la CAN 1998 à deux reprises l'Egypte au Caire. Nous avons battu deux fois les Pharaons (2-1). Deux victoires jamais réalisées depuis par une équipe nationale en Egypte, sachant que les Egyptiens avaient remporté juste après la Coupe d'Afrique.
Quelle a été la réaction du sélectionneur national à l'époque, Abderrahmane Mahdaoui ?
Il n'avait trouvé aucune explication à cela. C'était l'avis du staff médical à l'époque qui m'avait signalé que j'avais pris un médicament dopant. Je me suis défendu, car il n'y avait pas de contrôle antidopage. On ne voulait pas que je joue cette Coupe d'Afrique. Ce fut simplement un faux motif pour m'écarter de la sélection. Cette histoire a beaucoup affecté ma famille, surtout mon regretté père, qui s'est éteint avec une certaine tristesse avec cette affaire.
L'actuelle équipe nationale est composée d'une majorité de joueurs binationaux. Est-ce un choix obligatoire ?
Bien évidemment. Hélas, notre championnat ne produit pas de joueurs de haut niveau. Soudani et Slimani sont des cas à part. Ils se sont métamorphosés après avoir côtoyé le football européen. Ils ont pu corriger leurs lacunes tout en perfectionnant leur football. Génétiquement, le joueur algérien est l'un des meilleurs au monde. Mais la formation est complètement délaissée en Algérie. Par rapport aux enfants européens, le jeune joueur algérien accuse un retard de 100 séances par an. Nous sommes en moyenne à 160 séances au lieu de 260. Le contenu pédagogique et le cycle de travail n'a pas été mis à jour. J'ai travaillé pendant 5 ans au niveau du centre de formation d'Amiens, avant de driver les U20 du club. J'ai eu l'occasion de développer mes connaissances et voir à quel point le football est en perpétuel développement.
Un rêve que vous voulez réaliser ?
J'espère un jour apporter ma modeste contribution à notre football. Il est temps de donner aux jeunes les clés de la réussite sportive, avant de penser à tout ce qui est argent. A notre époque, le football était une passion. J'ai eu l'honneur d'être forgé par des formateurs de renom à l'image de Labsari, Malaoui, Merzekane Chabane, Merzekane Mohamed, Benabid Mustapha, Kheloufi, sans oublier Mokhtar Kalem et Drici. Grâce à ces deux derniers, j'ai commencé à y croire en mes capacités et à mettre une seule idée en tête, à savoir penser à la performance, avant l'aspect financier. D'ailleurs, l'une des plus grandes joies de ma carrière était de jouer mon premier match en seniors, à l'âge de 18 ans. Et cela grâce à Hamid Boudjenoune, à l'occasion du match NAHD-CAB. Depuis, j'ai travaillé avec dévouement au NAHD. J'ai eu l'occasion de jouer la Coupe d'Afrique des vainqueurs de coupe en 1994. Malheureusement, les résultats n'ont pas été à la hauteur de la qualité de notre effectif. Nous nous sommes qualifiés au deuxième tour aux dépens de Djoliba du Mali (0-1, 2-0), avant de nous faire éliminer par le BCC Lions du Nigeria (0-2, 2-0). Tout ce parcours a été fait l'amour du football et des couleurs du club et du pays.


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