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Tendance : Les capitaines de l'économie
Publié dans Horizons le 18 - 01 - 2011

Le développement ne peut se concevoir sans l'homme. C'est ce dernier qui le conçoit, l'anime, le fortifie… Il en est le levain. Cette approche exclut la médiocrité, le népotisme, le clientélisme dans la gestion du développement, en général et les entreprises, en particulier. La bonne gouvernance économique ne s'applique pas seulement aux structures de l'économie mais aussi aux entités créatrices de richesses. Par conséquent, un gestionnaire bien formé, compétent et en phase avec les mutations mondiales peut accéder au statut d'un capitaine que ce soit dans l'industrie ou les services. Cependant, il faut préciser tout de même que ce n'est pas uniquement sur les bancs de l'université que l'on peut accéder à ce statut mais surtout en développant, sur le terrain, toutes ses capacités d'organisation, de gestion des ressources matérielles et humaines et de perspicacité. Il faut aussi une envergure morale, intellectuelle et un sens inné de l'intérêt général. En outre, il faut être à l'écoute des préoccupations des salariés, des collaborateurs et des citoyens. Un capitaine de l'industrie doit être constamment en mesure de se lancer des défis et de les relever, d'anticiper sur l'évolution des marchés afin d'innover.
Dans le cadre du programme 2010-2014, l'Algérie va consacrer environ 30 % du montant alloué à sa réalisation qui s'élève à 286 milliards de dollars pour le secteur de l'éducation/formation.
C'est énorme et dans le même temps, un enjeu considérable pour l'avenir du pays. Il ne suffit plus de former mais de bien former car la mondialisation est plus exigeante en privilégiant la qualité à la quantité. Peu importe le nombre de cadres formés car ce qui compte dorénavant, c'est la qualité pour réussir l'insertion dans la mondialisation. Cela oblige le pays à revoir sa philosophie en matière de démocratisation car sans élite, de niveau international, il sera purement et simplement déclassé. Il ne faut pas se leurrer, les capitaines de l'économie, selon les standards internationaux, émergeront de cette élite. Sur un autre plan, l'Algérie a entamé un vaste programme de mise à niveau de 14 EPE très importantes qui nécessitent des investissements de l'ordre de 333 milliards de dinars.
A ce programme, s'ajoute aussi celui relatif à la mise à niveau de 2000 PME/PMI pour un montant de 380 milliards de dinars. C'est un effort conséquent pour ranimer un secteur industriel, public et privé, pratiquement moribond. Sa part dans le PIB ne fait que régresser depuis des années pour se stabiliser, aujourd'hui, à 5 %.
C'est un chiffre insignifiant et c'est la raison pour laquelle, les pouvoirs publics projettent de le faire passer à 10 % à l'horizon 2014. Cet effort financier considérable doit être complété par une autre approche en matière de gestion, faute de quoi, le risque est énorme de reproduire les mêmes errements du passé. En un mot, la « balle » est dans le camp des gestionnaires qui doivent disposer d'une plus grande autonomie pour que les mesures prises par les pouvoirs publics auront une chance sérieuse de réussir. Il faut encourager l'émergence d'une nouvelle race de gestionnaires, de véritables capitaines de l'économie, de l'industrie, autonomes, responsables, imaginatifs et innovants, sachant prendre des risques pour éviter aux entreprises la sous-perfusion étatique, en pleine communion avec les mutations mondiales et être engagés à relever le défi de construire une nouvelle économie hors-hydrocarbures. L'Algérie a plus que jamais besoin d'eux pour maîtriser son avenir.


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