L'Algérie sera cet été à l'abri d'un stress hydrique. « Les volumes d'eau emmagasinés au niveau des barrages, ainsi que les moyens d'extraction de l'eau souterraine ou de dessalement de l'eau de mer mobilisés nous permettent d'être dans une situation confortable et de passer un été loin du spectre du stress hydrique », a déclaré, dans un entretien à l'APS, le directeur de la mobilisation des ressources en eau au ministère, Abdelwahab Smati. Ce dernier a souligné qu'en dépit d'un hiver « très peu pluvieux », « l'alimentation de la population en eau potable ne sera nullement perturbée ». Selon lui, l'Algérie a l'avantage d'avoir diverses sources d'approvisionnement en eau. Pour la région nord où se concentrent les principaux oueds et qui reçoit les plus grandes précipitations, l'approvisionnement se fait à travers les eaux de surface (barrages et retenues), le dessalement de l'eau de mer, les ressources en eau souterraines renouvelables, ainsi que les eaux usées épurées. Dans la région sud, l'essentiel des ressources hydriques provient des nappes souterraines. Pour les régions où les eaux superficielles sont les principales ressources pour l'eau potable, le ministère vise la création d'interconnexions à l'effet de réduire la dépendance de la région à une eau de surface, affirme Smati. Il a également souligné que les ressources en eau conventionnelles potentielles sont évaluées à 18 milliards m3.