Parmi les risques qu'encourt le consommateur durant la saison estivale, les intoxications alimentaires. Ce danger qui peut être fatal pour la vie humaine, peut facilement être jugulé, du moins réduit, selon les responsables des services de la qualité et de la répression des fraudes, pour peu que le consommateur mais aussi le commerçant s'astreignent à observer quelques règles faciles. Pour mieux sensibiliser le large public sur les risques des intoxications alimentaires, la placette centrale de la ville de Koléa, dans la wilaya de Tipasa, réputée pour sa forte activité commerciale, a abrité une activité dans le cadre des journées nationales de la sensibilisation contre les risques d'intoxication alimentaire. Cette campagne qui intervient à moins d'un mois du ramadan et des périodes de grandes chaleurs, a vu une forte participation des citoyens. Pour Toufik Hammani, inspecteur principal aux services de la qualité et de la répression des fraudes au niveau de la circonscription de Koléa, le consommateur demeure le premier contrôleur. « Pour éviter les intoxications, il faut éviter notamment d'acheter les produits rapidement périssables exposés aux rayons du soleil. C'est valable entre autres pour les produits laitiers, les pâtisseries et les œufs », soutient-il. En effet, ces produits hautement périssables, on les retrouve souvent à l'air libre, notamment dans les marchés, qui malheureusement trouvent toujours preneurs. « Il faut savoir une chose, bien que la date de péremption ne soit pas dépassée, il se peut que le produit exposé, dans des conditions ne respectant pas les normes de sa conservation, soit périmé, particulièrement en été », prévient le même responsable. Et d'ajouter : « D'habitude, se sont les enfants qui se chargent des achats chez l'épicier ou au marché. Les sensibiliser est une action qui doit nécessairement impliqué tout le monde à commencer par les parents et l'école ». Les boissons fruitées, soda et eau minérale, souvent exposés sous les rayons du soleil, sont selon le même responsable, un danger latent pour le consommateur. « Chaque citoyen doit contribuer à la sensibilisation et à la vulgarisation de la culture de consommation. Cela va de la santé de tout le monde », souligne, pour sa part, une représentante de l'association locale des consommateurs.
