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Le président de la République à la 64e session de l'AG de l'ONU : Changements climatiques et sommet du G15 à l'ordre du jour
Publié dans Horizons le 22 - 09 - 2009

Photo : Horizons. Le président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika participe, à New York, aux travaux de la 64e session de l'assemblée générale de l'ONU.
Cette session, à laquelle prennent part de nombreux chefs d'Etat et de gouvernement, intervient dans un contexte marqué, notamment, par les effets de la crise économique et financière internationale ainsi que les problèmes liés aux changements climatiques. Les dirigeants des Etats membres auront à étudier, selon l'ordre du jour, «la mise en place de stratégies concertées et inclusives de sortie de la crise économique et financière et plaider en faveur d'un compromis concernant les solutions à apporter aux problèmes de développement durable».
A ce titre, le président Bouteflika prendra part au débat de l'assemblée générale et au dialogue de haut niveau sur les changements climatiques convoqué par le secrétaire général de l'ONU où il devra défendre la vision de l'Algérie, de l'Afrique et du monde en développement.
Le président de la République avait réaffirmé lors de la dernière rencontre de Tripoli, «le défi majeur auquel fait face notre planète» par les changements climatiques. Il a mis en cause la responsabilité des pays industrialisés dans la dégradation du climat causée par la concentration des gaz à effet de serre dans l'atmosphère depuis plus d'un siècle au moment où notre continent apporte par ses écosystèmes et ses vastes forêts, «une contribution inestimable au maintien de l'équilibre écologique mondial». L'Afrique, qui en est la plus touchée, a dégagé une position commune lors de sa réunion d'Alger en novembre 2008 et celle de Nairobi en mai 2009. Il faut rappeler que l'Algérie, qui a participé à plusieurs rendez-vous, assume la présidence du Groupe africain des négociations sur les changements climatiques.
L'Afrique a déjà tenu récemment, pour coordonner la position de ses membres dont l'Algérie, une session spéciale sur les changements climatiques sous l'égide du Forum pour le partenariat avec l'Afrique (FPA), mettant l'accent plus particulièrement sur «le financement de la réduction des émissions de carbone, le renforcement des mesures d'adaptation aux changements climatiques et de réduction des émissions, le développement et le transfert de technologie».
Les Nations unies ont également appelé à la création d'un nouveau fonds mondial pour faire face aux changements climatiques dans les pays en développement, indépendamment des institutions financières multilatérales. L'ONU estime que les pays pauvres ont besoin d'un véritable «plan Marshall», d'environ 600 milliards de dollars par an, pour faire rapidement face aux changements climatiques. Le montant actuel des dépenses publiques destinées à atténuer les effets des changements climatiques ne s'élève qu'à environ 21 milliards de dollars annuellement. Les effets de ces changements climatiques ne sont pas ressentis de la même manière, le rapport onusien parlant d'une perte de croissance annuelle dans les pays pauvres de 2 à 3%, à chaque fois que la température mondiale augmente de un degré et ce, «sans entraîner le moindre changement dans la croissance des pays riches».
Les changements climatiques ont des effets négatifs sur la stabilisation des populations des pays en développement, leur système de nutrition, notamment dans certaines régions menacées par les «inondations, la sécheresse, l'intrusion d'eau salée et l'érosion côtière».
Outre la réunion du G20 à Pittsburgh, celle de New York, la Thaïlande devra accueillir, le 28 septembre courant, une nouvelle session de négociations de la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques. Ces rencontres devront servir à préparer le sommet de Copenhague qui se tiendra les 17-18 décembre prochain, dans la perspective d'un accord devant entrer en vigueur à l'expiration de la première phase du Protocole de Kyoto, en janvier 2013, pour enrayer de façon contraignante l'explosion des émissions carboniques.
Ce qui inquiète, aujourd'hui, dans la mise en œuvre de la convention de Kyoto, c'est la réalisation des objectifs chiffrés de réduction des gaz à effet de serre. Plusieurs pays estiment ne pas vouloir entraver leur croissance surtout de la part des «gros pollueurs» des pays émergents. L‘Union européenne, qui espérait obtenir des résultats des pays en développement visant à contenir la hausse prévue de leurs émissions d'ici 2020, serait revenue les «mains vides» d'un sommet récent sommet UE-Afrique du Sud tenu le 18 septembre dernier. Certains pays exigeant une contribution financière des pays riches aux efforts, de l'ordre de 0,5 à 1% du produit brut mondial, soit 200 à 400 milliards de dollars
G15, UN SOMMET POUR LES QUESTIONS ÉCONOMIQUES ET FINANCIÈRES
Par ailleurs, les autres questions économiques ne seront pas en reste. Le président Bouteflika aura à participer au Sommet du Groupe des Quinze. Le groupe des Quinze (ou G15) est formé de dix-huit pays membres ou observateurs du Mouvement des non-alignés dont l'Algérie, Argentine, le Brésil, le Chili, L'Egypte, Inde, Indonésie, Iran, la Jamaïque, la Kenya, la Malaisie, la Mexique, Nigeria, Pérou, Sénégal, Sri Lanka, Venezuela et le Zimbabwe.
Il a été créé lors du IXe congrès du Mouvement non-alignés à Belgrade en septembre 1989, et comptait à l'époque quinze membres, d'où l'appellation G15. Cette organisation compte beaucoup dans les grands débats économiques que ce soit le commerce international ou la finance. Il a un poids aussi important que le G8 (pays industrialisés) ou le G14 (les pays du G8 plus les six pays émergents) ou le G20 qui réunit les pays cités plus six autres pays d'Afrique et d'Asie.
Lors du dernier sommet du mouvement qui a eu lieu en Egypte, les dirigeants de ces pays ont axé leurs interventions sur le nouvel ordre monétaire et économique international, la restructuration du système financier international pour «prendre en compte les besoins des pays en développement», tout en fustigeant cet ordre mondial qui consacre la «marginalisation des pays du Sud et leur exclusion des sphères où sont prises les décisions importantes au niveau international», comme l'a déclaré le Président Bouteflika


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