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Promotion-«La Sainte» Un nouveau roman de Mohamed Attaf : A lire jusqu'au dernier mot
Publié dans Horizons le 23 - 05 - 2011

"La Sainte" est le nouveau roman de Mohamed Attaf, un commissaire aux compte qui a toujours fait de la littérature, sa passion au point où même il a pris pour épouse une professeur de langue française à qui il a toujours rendu un vibrant hommage. Après «l'Arbre de la chance», un roman qui avait reçu le prix Apulée décerné par la Bibliothèque nationale en 2007 et «le Silence des murs» (nouvelles), Mohamed Attaf qui a écrit de nombreux poèmes et essais à travers de nombreux journaux et revues dont "Horizons", est revenu avec cette fois-ci, une fiction tirée du vécu d'une famille algérienne, parmi les plus communes, avec ses hauts et ses bas. Ses bonheurs mais aussi ses malheurs. Dans ce nouveau roman qui vous emporte dans votre imaginaire et surtout qui vous donne l'impression d'avoir vécu ou connu une histoire similaire, vous emmène dans le monde profond de la jalousie et de l'amour au féminin.
"La Sainte" est l'histoire d'un jeune couple qui s'est aimé de l'amour le plus profond, même si ce dernier a pris sa source dans un camping de vacances. Ne dit-on pas que les amours de vacances sont aussi éphémères que l'été ? Ils ne durent que l'espace d'une saison. Mais les sentiments que se sont échangés Sabrina et Karim est plus profond que la mer dans laquelle ils nageaient et plus ancré que même les ressacs de la plage du Caroubier à Azeffoun, n'ont pu faire tanguer. Une plage où leurs deux familles avaient pour habitude de camper durant l'été côte à côte, car durant le reste de l'année, elles n'étaient pas si éloignées l'une de l'autre dans la grande ville de Tizi-Ouzou. Leurs domiciles respectifs étaient à un jet de pierres. C'est pourquoi, la flamme qui les animait et qui brûlait en eux ne s'était jamais éteinte car ils avaient souvent l'occasion de se revoir, lorsque Karim l'attendait à sa sortie du campus de Boukhalfa où elle suivait des études de droit. Ils se sont aimés d'un amour si sincère alors qu'ils étaient encore adolescents, elle étudiante et lui déjà employé dans une boîte d'assurances. Une fois ses études achevées, Sabrina a opté pour le métier de sa vocation, celui d'enseignante au lycée.
Et puis vint le jour où Karim et Sabrina venaient de réaliser leur rêve, ô combien légitime, après celui de s'aimer, de se marier et de vivre heureux. Leur bonheur pétillait d'une myriade de joies tant le chemin parcouru depuis leur première rencontre était merveilleux. Mais comme la vie n'est ni un rêve, ni des vacances, leur union finira pas être brisée par les mots d'un enfant Nassim "Nass" le petit neveu de Karim né de l'union entre le frère aîné Aziz et de Nadra. En effet, alors que la famille était réunie, au salon autour du père Mouloud commerçant en gros, la scène d'un baiser langoureux entre une femme et un homme d'une série télévisée et que chacun feint de ne pas regarder, le petit, Nass dira à haute voix "j'ai vu tata Sabrina embrasser tonton Rafik comme ils le font à la télé". Ce fut le choc, car chacun savait que Sabrina s'entendait très bien avec son beau-frère Rafik le plus jeune de cette fratrie de trois. Dès lors, les familles de Karim et Sabrina sombrèrent dans le chaos du déshonneur. Sabrina cria, hurla, pleura de toutes ses larmes son innocence et Rafik se révolta de cette accusation ignoble. Il est vrai que Sabrina et Rafik s'entendaient très bien. Et comme l'infidélité est une trahison suprême, Sabrina avait fui le domicile conjugal pour se réfugier dans les bras de sa mère et Rafik, après un séjour à Oran, chez un ami, s'embarqua avec les harraga, non pas pour chercher du travail ou une vie meilleure, mais pour fuir le supplice de la honte qui ne le quittait plus. Il s'installa en Espagne. Aucun remède n'avait pu consoler Sabrina et peu à peu, sa santé se dégrada. Et pourtant c'était une femme exemplaire et malgré le soutien de ceux croyaient fortement à son innocence, Sabrina mourut de désespoir, et au désespoir de ses parents et de Karim qui l'aimait toujours. Ce dernier refusa de croire aux propos de son neveu, connaissant son épouse parfaite. Il se réfugia dans la solitude et dénonça rageusement le comportement de ses parents pour n'avoir pas cherché à savoir, à prouver ou à innocenter sa bien aimée.
Son amour pour Sabrina était resté tel qu'à la maison, il ne vivait que dans sa chambre où trônait encore, sur la coiffeuse, la photo officielle de son mariage. Il avait toujours son alliance au doigt et avait refusé d'inscrire le décès de Sabrina à la mairie. Pour lui, elle était toujours vivante. Il avait rejeté tous les membres de sa famille, surtout Nadra, sa belle-sœur. Seule, sa sœur Lynda, l'approchait et lui apportait aide et réconfort. Dans sa chambre, parfois, on l'entendait parler et rire seul. Quand on avait cherché à savoir, il disait qu'il passait certaines soirées avec Sabrina. Puis, peu à peu, les membres de la famille ressentirent une présence sans la voir. Des bruits de pas, un rire, un souffle, un robinet qui coule, le fantôme de Sabrina parcourait la maison. Et puis vint un jour où la vérité éclata à travers aussi les propos de Nass qui (...) Sabrina était devenue un symbole de pureté. Sa tombe était fleurie, à longueur d'année, par la lumière d'innombrables bougies. Les femmes, même les hommes, se recueillaient sur sa tombe à chaque fête religieuse, à chaque événement. Elle était dans toutes les prières et bénédictions. Si Karim était le héros vivant d'une histoire d'amour qui allait s'inscrire dans les éternités, Sabrina, quant à elle, était devenue une Sainte.
C'est donc là l'histoire poignante singulière d'un couple qui était destiné au bonheur a vu son rêve et les liens du mariage brisés par les propos d'un enfant. Une histoire racontée dans une grande simplicité dont le lecteur ne s'en lassera jamais et restera accroché jusqu'à l'ultime point. Ce nouveau roman a été édité aux Editions Achab.


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