Photo : Slimène S.A. Rideau ! Le Salon international du livre qui s'est tenu une dizaine de jours durant au complexe sportif Mohamed Boudiaf tard dans la soirée de samedi dernier. Le bilan de cette édition, selon les exposants, est positif. Les participants sont unanimes à afficher leur satisfaction, dussent-ils déplorer certaines lacunes liées en grande partie à l'organisation. Dans l'ensemble, affirme un exposant libanais, «Cette manifestation culturelle s'est déroulée dans de bonnes conditions, même si la chaleur, l'humidité et l'absence d'orientation à l'intérieur des chapiteaux ont causé des désagréments aussi bien aux exposants qu'aux visiteurs». Pour autant, a-t-il noté, ce rendez-vous culturel a réuni les amoureux la littérature. La page de cette édition tournée, les exposants se sont, d'ores et déjà, donné rendez-vous pour l'année prochaine, espérant voir les lacunes de la présente édition comblées. «Les organisateurs doivent, à l'avenir, penser à la climatisation des chapiteaux pour atténuer la chaleur y régnant», insiste-t-on. Pour ce qui est des ventes proprement dites, la dernière journée, qui a attiré des foules, a été marquée par l'engouement particulier pour le livre théologique et parascolaire. En effet, ils étaient fort nombreux les écoliers, les collégiens et les lycéens à profiter de cette journée coïncidant avec le week-end pour faire de bonnes affaires. «J'ai acheté deux livres de sciences naturelles à trois cent dinars, un livre d'histoire à cent cinquante dinars», affirme Karim, sourire aux lèvres. C'est dire que cette dernière journée a été une véritable aubaine pour les familles à moyens revenus, d'autant que le prix de certains livres a été revu à la baisse. Rencontrée au stand de Hachette Jeunesse, une enseignante de sciences naturelles dit avoir profité de la clôture du Salon pour acheter les livres à ses enfants. A pareille occasion, a-t-elle dit, «La majorité des exposants revoient à la baisse les prix de certains ouvrages en vue d'en écouler davantage». Une déclaration corroborée par un exposant égyptien. Ce dernier affirme, en effet, avoir baissé de 15 % le prix des livres pour enfants afin de permettre aux écoliers, notamment, d'en bénéficier et ainsi s'instruire. Dans ce cadre, il soutient être «agréablement surpris en constatant l'intérêt que portent les écoliers pour les livres d'apprentissage qu'il a exposés». Cet engouement sans précédent, a-t-il dit, «m'a incité à baisser les prix pour qu'ils achètent tout ce dont ils ont besoin». Autre constat, le livre théologique s'est vendu comme des petits pains, à l'occasion de la dernière journée du salon. Certains éditeurs spécialisés dans ce genre d'ouvrages ont fait de très bonnes affaires. En effet, ceux-ci soulignent avoir écoulé ce qu'ils n'avaient pas vendu durant une semaine. Hocine, un exposant de livre théologique n'a pas caché sa satisfaction. «Dieu merci, car j'ai vendu presque la quasi-totalité des exemplaires», soulignant qu'«aujourd'hui, j'ai constaté que le nombre d'acheteurs a quadruplé».
