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Le président de la République dans un message adressé aux participants : «La communauté internationale se doit de soutenir les efforts de l'Afrique»
Publié dans Horizons le 23 - 10 - 2009

Photo : Horizons. Le président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika, a appelé jeudi à l'urgence pour l'Afrique de "se doter d'un système de prévention et de réduction des risques climatiques et de l'intégrer comme une composante essentielle du développement durable afin d'atténuer les déplacements forcés et enrayer l'exode des populations".
Le chef de l'Etat a affirmé que l'insécurité et les conflits internes sont les "causes principales" des déplacements forcés des populations africaines, dans une intervention lue en son nom par le ministre délégué chargé des Affaires maghrébines et africaines, M. Abdelkader Messahel, au sommet spécial de Kampala (Ouganda) sur les réfugiés, les rapatriés et les personnes déplacées internes en Afrique.
"Ces déplacements s'accompagnent, le plus souvent, de véritables désastres humanitaires qui, à terme, conduisent à une désintégration durable du tissu social", a souligné le chef de l'Etat.
"Nombre d'acquis, réalisés le plus souvent au prix de lourds sacrifices, dont celui de la libération n'est pas des moindres, sont ainsi fragilisés, voire définitivement dilapidés", a déploré le président Bouteflika, constatant que "des milliers de familles, complètement disloquées, sont forcées de prendre le chemin de l'exil fuyant les zones de conflits pour tenter de trouver, par elles-mêmes, les moyens de leur propre survie".
Le chef de l'Etat, pour qui les femmes et les enfants "sont les victimes les plus exposées et les plus vulnérables", dans ces tragédies, a indiqué qu'"aux classiques conflits de toutes natures qui affectent le continent, sont venues se greffer les catastrophes naturelles induites par la désertification et le déboisement, phénomènes qui se sont aggravés, ces dernières années, avec le dérèglement climatique qui affecte notre planète".
Otant au continent toute responsabilité dans ces changements, il a estimé qu'il "paye déjà un lourd tribut avec l'apparition d'une nouvelle catégorie de réfugiés et de déplacés, les migrants climatiques", relevant que "ce nombre est appelé malheureusement à augmenter, au cours des prochaines années, en raison des effets ravageurs dus au réchauffement climatique sur notre environnement, déjà précaire".
Pour le chef de l'Etat, la prévention, la protection, la sécurité et la dignité "doivent fonder toute politique de gestion de la question des déplacements forcés des populations". En outre, il a fait savoir que "la gestion et le traitement de la question des déplacements forcés doivent s'articuler autour du triptyque de la prévention, de la protection et du retour dans des conditions de sécurité et de dignité".
"Les efforts tendant à résoudre le problème des déplacements forcés requièrent un fort engagement politique qui s'attaque, résolument, aux causes qui alimentent ce phénomène", a-t-il dit, soulignant que "c'est à travers une gouvernance apaisée et rationnelle, des solutions consensuelles et une démarche participative associant l'ensemble des acteurs que l'on éloignera le spectre des conflits internes et de l'instabilité".
Sur la protection, le président Bouteflika qui a rappelé que c'était là "un des attributs de la souveraineté", a fait savoir qu'"il incombe aux Etats, en vertu de la compétence qu'ils exercent sur leurs territoires, d'assurer cette obligation à l'endroit de tous les citoyens sans discrimination".
Sur le retour des déplacés, le président de la République a indiqué qu'il doit s'effectuer "dans des conditions de sécurité et de dignité, dans le respect de la souveraineté des Etats et loin de toute instrumentalisation à des fins politiques".
Abordant la situation des Sahraouis, il a qualifié les entraves au plan de règlement onusien de "violation du droit" du peuple du Sahara occidental "à choisir librement et démocratiquement son destin".
Dans ce cadre, il a affirmé que l'Algérie "continue de fournir secours, protection et assistance aux réfugiés sahraouis, en attendant que cette question puisse trouver une solution définitive qui ouvrira la voie à leur retour dans leur pays, aujourd'hui occupé". Quant au règlement du conflit sahraoui, le président Bouteflika a rappelé qu'il "passe, inévitablement" par l'exercice par le peuple du Sahara occidental de son droit inaliénable à l'autodétermination, réitérant le "plein soutien" de l'Algérie aux efforts du secrétaire général de l'ONU et à son envoyé personnel visant à promouvoir une solution définitive et durable au conflit du Sahara occidental. Le chef de l'Etat a, par ailleurs, récusé "les solutions du prêt-à-penser et l'instrumentalisation politique des questions humanitaires pour justifier des interventions étrangères ou pour servir de couverture à des ingérences dans la conduite des affaires intérieures d'Etats souverains".
Le président Bouteflika qui a rappelé "l'engagement" de l'Afrique à "protéger et à assister" les réfugiés et les personnes déplacées, a loué l'idée de l'Union africaine d'élaborer un projet de convention sur la protection et l'assistance aux personnes déplacées internes. Pour lui, cette "louable initiative" renforcera "l'important cadre normatif de l'édifice africain en matière de promotion des droits et de protection des intérêts des personnes déplacées".
"Cette démarche procède de la volonté des pays africains à s'approprier le règlement de leurs propres conflits et crises à travers une nouvelle approche qui prend en charge les facteurs d'instabilité et de tensions, ainsi que les aspirations légitimes du continent à la paix et au bien-être".
Le chef de l'Etat a également indiqué que la Convention de l'OUA de 1969 et le document de 1994 d'Addis-Abeba sont "une étape importante" dans la prise en charge des besoins des personnes vulnérables. Par ailleurs, il a loué les "progrès" enregistrés en Afrique dans les domaines des droits de l'homme, de la démocratie et de la bonne gouvernance, "grâce, a-t-il dit, à une réelle volonté politique et à la mise en œuvre de programmes nationaux visant la promotion des droits de l'homme".
A ce titre, il a indiqué que "l'Algérie estime qu'il est du devoir et de la responsabilité de la communauté internationale de soutenir l'effort de l'Afrique et de l'aider à réunir les ressources nécessaires pour faire face, efficacement, à la problématique des déplacements forcés".
Le président Bouteflika a estimé, à cet égard, que le Nepad "constitue la nouvelle vision de l'Afrique pour prendre en charge la promotion d'un cadre socio-économique intégré de développement et pour mettre fin aux conflits et à l'instabilité qui caractérisent certaines régions du continent".
Il a, enfin, rappelé le besoin pour l'Afrique de l'appui de ses partenaires pour l'accompagner dans la mise en œuvre des programmes définis pour la prise en charge des situations nées des conflits, la relance du développement et, au-delà, l'insertion de l'Afrique dans l'économie mondiale afin de lui éviter la marginalisation».


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