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Le président Bouteflika : «La démocratie ne peut s'édicter par décret»
Publié dans Horizons le 31 - 10 - 2009

Photo : Mahdi I. Le siège du Conseil constitutionnel abrite depuis hier une conférence internationale sur «la relation entre les instances de contrôle constitutionnel et les parlements».
La date choisie pour sa tenue n'est pas fortuite puisqu'elle coïncide avec la célébration du 20e anniversaire de la création du Conseil constitutionnel. Le président de la République a procédé à l'ouverture des travaux en présence des hauts responsables de l'Etat. MM. Abdelkader Bensalah, Abdelaziz Ziari, Ahmed Ouyahia, Abdelaziz Belkhadem, le général-major Gaid Salah et de nombreux membres du gouvernement ont assisté à la séance inaugurale.
D'éminents professeurs algériens et étrangers venus surtout du monde arabe et d'Europe, des magistrats à la tête de Cours constitutionnelles prennent part aux travaux de cette rencontre. Elle se veut un hommage à la Révolution algérienne dont la finalité était aussi pour reprendre les mots du président de «diffuser les idéaux de liberté et de justice, consolider et instituer le régime républicain dans le but de promouvoir un Etat de droit». Le président de la République a d'abord expliqué les motifs qui ont conduit à la création de l'institution présidée par M. Bessaieh. Engagé dans un processus démocratique, le pays se devait de mettre en place les garde-fous pour veiller à la constitutionnalité des lois et à la protection des libertés individuelles et collectives. Les deux pouvoirs législatifs (Conseil de la nation et l' APN) se soumettant au contrôle du Conseil pour la régularité et la conformité des textes à la Constitution. C'est le rempart contre tout abus ou dépassement.
L'Algérie en la matière s'est mise au diapason des mutations mondiales qui consacrent la primauté des Cours constitutionnelles et l'éminence des lois fondamentales.
Le rôle des Conseils est essentiel en période d'élections et de référendums. Ils veillent à la régularité de telles opérations et se révèlent être un pilier de l'édifice des institutions de la République et une garantie pour le fonctionnement démocratique de celles-ci. «L'Etat de droit n'est pas un concept abstrait. Nous avons doté le Conseil des moyens nécessaires à sa consécration sur le terrain comme autorité impartiale», s'exclamera à juste titre le chef de l'Etat. Il plaidera dans la foulée pour son indépendance et son impartialité.
Le discours du président a une forte teneur politique. «Il est tout à fait clair que la démocratie ne peut être édictée par un décret, ni imposée aux gens par la contrainte et la force. Elle est par essence une culture et une pratique couronnant l'expérience d'une société donnée, dans sa composante civilisationnelle et sa progression historique, étroitement liée à ses spécificités, ses priorités et ses moyens», a-t-il expliqué.
La démocratie n'est pas une prescription médicale prête à l'emploi, valable pour toutes les sociétés quels qu'en soient les lieux et les époques. Autrement dit, on ne peut l'importer comme une usine clés en mains.
Une façon de prouver que le pays est sorti du tunnel de l'instabilité et qu'il s'attelle désormais à consacrer l'autorité de la loi, à répandre ses valeurs dans la pratique et la culture quotidiennes des citoyens. Cela passera notamment, a conclu le président, par une ouverture vers la société et l'université.


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