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Apiculture et production de miel : Les ambitions d'une filière
Publié dans Horizons le 20 - 11 - 2009

Photo : Slimene SA. Le miel est le produit naturel de la ruche utilisé depuis longtemps par l'Homme pour s'alimenter, se soigner ou pour prévenir l'apparition de maladies. Des vertus réconfortées par la médecine moderne qui a permis de mieux comprendre la façon dont le miel peut nous aider dans la vie de tous les jours. Hormis cet intérêt alimentaire et médical, le miel est le fruit d'une véritable osmose entre l'abeille et la fleur qui, dans un ballet incessant de va et vient, contribue dans la pollinisation de nos vergers puisque en une journée elle visite en moyenne 900 fleurs.
Dans les maisons ancestrales, le miel est, aux côtés de l'huile d'olive et de la figue sèche, un aliment attitré dont on ne peut se passer.
De nos jours, la consommation du miel fait des émules tant les bienfaits de ce produit sur la santé et la beauté sont évidents.
Mais qu'en est-il de sa production dans notre pays et quel avenir a-t-il dans un environnement fait de concurrence et d'ouverture de marché ?
Dans notre pays, en dépit de conditions climatiques favorables, la production de miel est de l'ordre de 30 000 tonnes par an. Elle est inférieure aux besoins de la consommation locale alors qu'elle est censée être à l'origine d'un courant d'exportation important.
Cette insuffisance de production est la conséquence de causes multiples. Elle consiste, notamment, dans le nombre de colonies logées dans des ruches vulgaires qui ne prêtent pas à une production intense en raison de leur faible capacité. La seconde raison de la faiblesse de l'apiculture algérienne est le nombre restreint de ruches cadres qui ne produisent que huit à dix kilos par an. Le type de ruche le plus utilisé est la Langstrots à dix cadres.
Cette faible production influe sur le prix qui reste élevé. De ce fait, la consommation demeure aussi faible que la production. En effet, notre consommation annuelle est en moyenne de 80 grammes par habitant et par an contre 750 grs pour l'américain, 450 grs pour le français, 600 grs pour le séaudien et 400 grs pour le syrien.
LE MIEL IMPORTÉ : UNE ATTEINTE À L'ÉCONOMIE NATIONALE ET À LA SANTÉ PUBLIQUE
Bien que nous ne disposons pas de laboratoires pour contrôler les miels importés, la Fédération nationale et les associations d'apiculteurs dénoncent l'invasion du marché algérien par le miel provenant de Chine et d'Arabie Saoudite qui n'a, selon elles, « aucune valeur thérapeutique. Pire, il contient un produit dangereux pour la santé ». La fédération par le biais de son président Dr.Lekhal demande aux pouvoirs publics de « resserrer le contrôle sur les produits qui sont déjà interdits sous d'autres cieux ».
Les apiculteurs européens ont été les premiers à tirer la sonnette d'alarme.
Il est donc de notre intérêt de prendre le relais pour préserver notre santé et aussi cette filière aux retombées financières avérées.
L'inondation du marché algérien par ces miels d'importation répond toutefois à une stratégie de marketing loin de nos moyens. Ainsi, d'après Dr.Lekhal « le spot publicitaire du miel El Chiffa dont les propriétés nutritionnelles sont en deçà de celles de notre miel, a coûté 260 milliards de centimes. Une somme faramineuse pour notre corporation. Ceci, en plus de l'attitude du client algérien qui achète tout ce qui est importé. Mais, ce qui est importé c'est du miel de tournesol, de colza ou d'autres fleurs ayant subies une utilisation effrénée de pesticides ».
La difficulté que trouvent les apiculteurs à faire écouler leur produit sur le marché, a favorisé aussi l'inondation du marché par des miels importés.
Cette difficulté a pour nom « inexistence de réseaux de distribution pour un produit noble. C'est un produit spécifique qui doit être commercialisé dans des magasins spécialisés » assure notre interlocuteur. D'où l'organisation annuelle de la foire des miels de Gué de Constantine (Alger) relayée par d'autres à Hammam Melouane (Blida), Tipaza et tout récemment Annaba.
Ces manifestations qui attirent davantage de participants, sont un prélude à l'organisation de la filière et à son épanouissement. A en croire les professionnels, « le terrain est encore vierge et les 140 000 ruches dont nous disposons pourront augmenter avec le développement de l'activité dans les 43 wilayas concernées par l'apiculture ».


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