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Patrimonial : L'art profane au bout des ongles
Publié dans Horizons le 01 - 05 - 2010

Le tatouage renaît de ses cendres avec la belle expression consacrée. Passé pour être une forme d'expression profane à caractère totémique, certains se piquaient à profusion par coquetterie, ou encore par appartenance tribale. Dans le fief des Ouled Naïl, le tatouage avait ses règles de l'art et la manière, pour embellir une partie du visage ou les bras. Chez la femme, c'était tout simplement un maquillage scellé à vie sur une partie du corps. Sur le plan culturel, il n'échappe pas à l'art profane. Il devint ainsi un signe de révolte contre la société dans lequel vit l'individu. La marginalisation, la délinquance sont arrivés par à-coup pour transformer le tatouage en lecture de mutilation du corps avec signes attentatoires à la pudeur.
A travers les âges, le tatouage a traversé tous les tabous pour s'imposer comme image féerique dans la campagne. Les tatoueurs sont même passés pour devenir guérisseurs, en piquant la patiente afin de prévenir le goitre, parait-il. Le manque d'iode aidant dans l'arrière pays, la saignée pratiquée devenait ainsi maîtresse de vertus dans le tatouage. Au-delà de ces considérations thérapeutiques, le travail artistique du tatoueur fait foi d'une grande maîtrise dans le choix des motifs. L'attirail du tatoueur se résumait dans un éphémère outillage : Un aiguillon, l'huile de cade, de la cendre, et un aseptisant. Cette petite chirurgie « plastique » avait, dans le passé, drainé des foules entières. Au tatoueur, le maître de cérémonie on doit cette idylle, dont Chez Mustapha Benbrahim le barde du Melhoun eut l'idée de créer l'une des plus belles proses à l'adresse de la mariée : « O ! Tatoueur, soit prudent avec elle, prend la peine de la piquer avec doigté pour la rendre encore plus belle… Cette petite sérénade vouée à cette évènement nuptial nous transpose dans la romance du bon vieux temps. Dans les célébrations de mariage, la maquilleuse a pri le relais de la «Neguafa» ou tatoueuse, elle utilise aujourd'hui en signe de temps, du henné pour en faire une belle fresque sur la peau de la mariée.
Avec une nostalgie sans pareil, le tatouage est quand même revenu sur scène avec les plus beaux motifs du henné.


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