Le rapport de la commission nommée par l'Académie pour statuer sur le mesmérisme conclut : «Le magnétisme considéré comme agent de phénomènes physiologiques ou comme moyen thérapeutique, devrait trouver sa place dans le cadre des connaissances médicales (...) l'Académie devrait encourager les recherches sur le magnétisme comme une branche très curieuse de psychologie et d'histoire naturelle.» Ce rapport est mal accueilli par les autres membres de l'Académie et celle-ci, sous leur pression, ne le publiera pas. Foissac le fait et le magnétisme provoque de nouveau la polémique. En 1833, le docteur Frédéric Dubois, d'Amiens, critique le rapport d'Hudson et se dit révolté que des médecins de renom compromettent leur carrière en adhérant à des théories irrationnelles. Une nouvelle commission est désignée, en 1837, pour étudier de nouveau le magnétisme. C'est Dubois qui la préside. Les expériences, faites par le docteur Didier Berna, sont réalisées dans des conditions drastiques, le médecin ayant présenté des protocoles expérimentaux rigoureux. Ces protocoles devaient être signés par les membres de la commission, mais ceux-ci refusèrent. La commission Dubois rend un rapport aux conclusions opposées à celles de Hudson : «aucun des phénomènes de guérison, attribués au magnétisme, n'a été constaté au cours des expériences. En dépit des protestations de Hudson et de Berna, l'Académie maintient son rejet du magnétisme animal et s'en désintéresse totalement.