Le Syndicat national des éditeurs de livres (Snel) a procédé récemment à la mise à la disposition des différents éditeurs d'un projet de charte de l'éditeur. Il s'agit d'un code de conduite et de déontologie qui a pour objectif, selon ses concepteurs, d'encadrer cette profession. Ainsi, tous ceux qui adhéreront à cette charte devront s'engager à contribuer à créer une assise culturelle, sociologique et économique à travers la profession du livre. L'éditeur s'engage aussi à promouvoir l'auteur à travers les médias, les salons du livre, le sites web et les actions de ventes et de dédicaces. Une action qui devrait faire plaisir à nos auteurs et nos romanciers assoiffés de reconnaissance. Il faut dire qu'au jour d'aujourd'hui, nos maisons d'édition offrent rarement ce genre de privilège. Ces dernières devraient également s'engager, selon les dispositions réglementaires de ce projet, à bannir le plagiat déguisé, défendre uniquement et exclusivement les intérêts des éditeurs nationaux exerçant en Algérie. Ils sont appelés par la même occasion à encourager la production livresque, la valorisation du patrimoine, la contribution des intellectuels à la création d'œuvre utile… Il reste à savoir, en conclusion, si ces engagements qui s'avèrent à première vue prometteurs se traduiront concrètement sur le terrain.